2 salopards en enfer – Kinski – Avis. Résumé (1969) 4/10

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Revoilà Kinski le fou, un drôle de bonhomme totalement adapté à des rôles d’inadaptés. (Il dito nella piaga)

Il a marqué les esprits dans l’excellent Aguirre, la colère de Dieu puis Fitzcarraldo (Werner Herzog). Mais aussi dans cette incarnation « plus que vraie » de Nosferatu, fantôme de la nuit.

Il est tellement habité par ces personnages hors du commun, qu’il prend souvent toute la place dans un film. Il règne sans partage et le fait savoir par ses « saintes » colères.

Plus mythomane qu’authentiquement démoniaque, il est doté d’un caractère exécrable. Il se fâche avec à peu près tout le monde. Ce qui entretient sa légende. Mais son penchant pour les mineures est plus répréhensible. Sa fille Nastassja Kinski en sait quelque chose.

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Le film qui nous occupe ne mérite pas qu’on s’y arrête. Il est mal tourné et l’histoire n’a guère d’intérêt.

C’est en quelque sorte l’improbable rédemption de deux soldats, qui auraient du être exécutés pour leurs crimes contre des civils, mais qui réussissent à s’échapper. Ces deux sales types passent du pillage sordide, avec assassinats à l’appui, à la défense valeureuse de pauvres citoyens italiens, cernés par des Nazis.

Un troisième acteur figure un officier inexpérimenté qui tente de rattraper ces deux fuyards mais finit par s’allier aux deux autres pour organiser la défense du petit village.

Un film manichéen qu’il est pratiquement impossible de visionner jusqu’au bout. Le titre violent « Deux salopards en enfer » était là pour convaincre in extremis ce chaland de cinéma, en mal de sensation, qui était venu à la salle presque par inadvertance.

Tonino Ricci ne parviendra jamais à sortir, ni de l’enfer, ni même du purgatoire des réalisateurs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_Salopards_en_enfer

George Hilton
Klaus Kinski

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