8 Mile. Eminem, Travolta. Rap contre disco. Curtis Hanson. Basinger. 3,5/10

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Un des ses affreux nanars, où la critique feint de s’extasier sur ce qui serait pour partie, un puissant biopic sur le rappeur chanteur Eminem. Et ce dernier blufferait tout le monde en se révélant un excellent comédien.

Du pipeau !

Ce n’est qu’un énième film sur une violente zone urbaine américaine, ici Détroit, ses usines, ses bagnoles et sa 8 Mile Road. La musique Rap et les Battle sont censées adoucir les mœurs.

Mais que c’est conventionnel et nul ! Ce n’est qu’une copie au goût du jour (2002) des films disco de type Staying Alive. Le sacro saint « you can make it » passe d’une génération à l’autre.

Au début peu de monde respecte notre Eminem. Mekhi Phifer, un noir bien introduit, lui sert de guide. Notre blanc insulte même le rap de Xzibit.

Et sa pauvre maman Kim Basinger engloutit ses rations d’alcool, ce qui l’amène à perdre pied dans sa dépendance amoureuse. Le fils s’énerve. Tout fout le camp, dans ce cinéma dégoulinant de pathos.

Une des gonzesses est Brittany Murphy. Scène de cul plus « animale » que torride. Dans ces films de « mecs », elles font plutôt de la figuration. C’est encore le cas dans tant de clips actuels.

A la fin, Eminem devient bien sûr le roi et il est désormais maître de son destin. Il revient à l’usine où il compte progresser, à moins qu’il se dirige vers une carrière de Eminem. On ne sait plus trop.

Ce scénario racoleur et auto-promotionnel, flirte ainsi avec une consternante moraline. Et ça dure presque deux heures !

https://fr.wikipedia.org/wiki/8_Mile

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rap

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