Avis. Trois Vies et Une Seule Mort – Mastroianni – (1995) 2/10 Pire film Raoul Ruiz, triste comique – Résumé. Aperçu

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C’est là que le titre du site « Libre Critique » trouve pleinement son sens.

  • On n’a aucun compte à rendre ici et on s’en fiche des idoles. Quand un film est mauvais, on le dit clairement. Pas la peine de tortiller sur sa chaise, comme le font les critiques serviles et/ou les malcomprenants. On n’en est pas non plus réduit à nous taire, comme le font les plus prudents.

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Le metteur en scène Raoul Ruiz nous inflige deux heures épuisantes. On comprend très rapidement qu’il n’a pas grand-chose à nous dire. Ce film n’a aucun intérêt. Il manque de rigueur et d’idées. Il n’y a aucune épaisseur dans ces personnages. C’est juste de l’agitation stérile, tout en prenant des airs de grand cinéma. Une sorte de remugle du surréalisme centenaire, qui voudrait attirer par ses codes, la clique politique peu regardante, qui sévit autour de lui.

Pour nous anesthésier, le réalisateur en panne, se lance dans une complexité croissante et bien inutile.

Il nous assène ces « nouvelles » mal ajustées et peu inventives, avec un vernis de pseudo grivoiserie pour tenter de nous retenir.

Chaque scénario est fichtrement mauvais ! Et pour paraître malin, il nous fait le coup d’une pseudo cohérence au final, en réunissant les acteurs multitâches dans une fin improbable. Ce frégolisme est peu vertueux.

Il règne un esprit fondamentalement paresseux et déconnecté. Rien ne tient vraiment la route. Et la dose d’absurde qui est instillée à chaque fois est surtout profondément enquiquinante. Cela n’a même pas le mérite de la provocation.

Il y aura bien entendu quelques esprits retardataires qui se réjouiront de ce vague côté Topor (il en est) ou Merci Bernard. C’est à dire un bric et broc d’humour autosatisfait, dans sa forme pseudo-décoincée et les rictus Canal Plus. Pourtant depuis bien longtemps, cette distanciation vaudevillesque et cette absurdisme conformiste, ne font plus rire personne.

  • Comme par exemple ce faux bègue qu’on nous remet ici ou là, où ce marteau planté dans la tête et qui n’empêche pas la victime de se déplacer librement.

Le fait qu’il utilise des stars comme Mastroianni n’excuse absolument rien. D’ailleurs le comédien fait le service minimum et semble perdu dans ce capharnaüm. Ce fut son avant-dernier rôle et franchement c’est dommage de le voir partir comme cela. Il devait déjà en baver avec son cancer du pancréas. J’en veux à Ruiz de l’avoir embarqué dans cette mauvaise histoire là.

On se demande si Marcello n’a pas juste voulu renvoyer l’ascenseur, en contrepartie de l’embauche de sa fille Chiara.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_Vies_et_Une_Seule_Mort

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