Avis. Concertos brandebourgeois – Václav Luks – commentaires France Musique – Bach – ARTE – Résumé 7/10

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Rien à redire sur ces œuvres magnifiques et leur assez brillante exécution de 2021 par l’ensemble tchèque Collegium 1704, dirigé par Václav Luks, à Köthen.

Mais si le clavecin de Praha 2016 utilisé par M Luks s’intégrait bien à l’ensemble, il n’en était pas moins bien trop en avant. Au risque de rendre l’oeuvre bien moins compréhensible.

  • Ce n’est d’ailleurs pas mon instrument préféré, mais Bach n’a pas connu le piano. Il faut donc faire avec. D’ailleurs même Luks remarquait que c’était une sorte de transposition du savant travail à l’orgue du Cantor. C’est dire.

A la plupart des époques, on a considéré ce complexe d’oeuvres, comme un des plus séduisant de Bach. Je ne connais pas grand monde d’un tant soit peu éduqué qui n’aime pas.

  • J’étais d’ailleurs étonné du commentaire qui parlait de la beauté des ” imperfections ” ou de ” l’excès de virtuosité ” pour les partitions.

Parlons-en des commentaires. C’est le plus gros reproche que j’ai à faire. Nos deux compères, Luks et le commentateur musicologue intervenaient à tout bout de champ et en particulier moins d’un quart de seconde après la fin de chaque concerto. C’était tellement abrupt qu’on pouvait se demander si on n’avait pas coupé. On n’en a rien à fiche de la plupart de ces « explications » et surtout cela aurait pu être mis ailleurs.

C’est le syndrome France Musique, les intervenants et les présentateurs sentencieux priment sur les œuvres. C’est souvent plus agréable d’écouter France Musique quand ils sont en grève et qu’alors enfin la musique défile de manière ininterrompue et sans ce prétentieux blabla.

Je me fais violence et je mets un 8/10 quand même, car Bach reste Bach. Et malgré tous ces trifouillages, ces interprètes sont indéniablement de qualité… Mais pitié, la prochaine fois, que ce petit monde qui gravite là autour, se fasse plus discret devant les œuvres. Ce ne sont que des servants de la messe après tout. Ils n’ont pas à sautiller pour qu’on ne voie (n’entende) plus qu’eux.

https://www.arte.tv/fr/videos/103065-000-A/les-concertos-brandebourgeois-de-jean-sebastien-bach/

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