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Deux réalisateurs Fred Schepisi et Robert Young se sont mis au chevet d’un scénario navrant (co-scénariste John Cleese). Peine perdue !

C’est fait dans le même esprit comique et parodique d’un film qui ne m’a jamais vraiment convaincu, Un poisson nommé Wanda (1988). Mais c’est encore pire !

Je n’ose pas comparer ces deux niaiseries empruntées, à certaines grandes réalisations des Monty Python.

Le ton perpétuellement décalé avoisine les clowneries. En version française rien ne prend vraiment. Et puis l’humour est trop répétitif. On sent l’inspiration en perte de vitesse, au point que cela en devient pathétique.

John Cleese, Jamie Lee Curtis, Kevin Kline, et Michael Palin sont des récidivistes du poisson sus-nommé. Ils se répartissent les rôles.

John Cleese fait un nouveau directeur de zoo sans scrupule qui doit faire du chiffre. Il ne mise que sur les animaux féroces et veut évacuer les « gentils ». Sa nouvelle équipe est désemparée par tant d’irresponsabilité. Elle tente de grimer les animaux sympathiques, les végétariens en bêtes féroces l’histoire de pouvoir les garder. Le gag est répété jusqu’à plus soif.

Jamie Lee Curtis et Kevin Kline sont là pour surveiller le travail de Cleese. Ils bossent pour le sommet de cette hiérarchie à la Ruppert Murdoch, qui réclame 20 % de bénéfices minimum.

Michael Palin clos la marche, en interprétant une sorte de savant allumé. Il n’a en réalité que 54 ans mais en paraît bien plus.

Les quiproquos grotesques s’enchaînent. C’est vraiment du mauvais cinéma. Miser 25 000 000 $ là dessus est vraiment une sinistre plaisanterie. Ces rusés paresseux ont quand même réussi à escroquer le double aux spectateurs.