Avis. Empire Records – Film – Renée Zellweger – Résumé. (1995) 5/10

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Cette fantaisie n’a guère d’intérêt en soi :

On y montre les turbulences de jeunes en bordure de la société. Il y a des amourettes mais aussi du stress, des crises de nerf et même une tentative de suicide, chez ces musicos loosers.

Ils cherchent une certaine stabilité dans ce magasin de disques atypique. Mais leur activité désordonnée n’aide pas au maintien de l’activité menacée.

Un des « gamins » est pris d’une lubie et va jouer les 9000 dollars, qui ne lui appartiennent pas au casino. C’était la somme qui était destinée à contrer un rachat par une major. Il pensait bien faire et il perd tout.

Les autres ne font pas bien mieux. Ça part dans tous les sens. Le manager est désespéré. Mais au fond il aime bien cette bande de chenapans.

Ce qui a vraiment de croustillant c’est d’assister aux débuts d’actrices qui deviendront des célébrités.

En particulier Renée Zellweger qui passe ici pour une tombeuse. On est loin de la sympathique désespérance du Journal de Bridget Jones. Mais on perçoit déjà son petit sourire si particulier et sa façon d’être. Instructif !

Il y a aussi Debi Mazar, sans doute moins connu chez nous, mais qui a une grande carrière dans le cinéma et le show business en général.

La morale finale consiste à une sorte de retour à l’american way of life. Comme il se doit cela prend la forme de confessions publiques, dans un décor d’enterrement. C’est donc bien de rite religieux qu’il s’agit. Nos « protestants » ne changent décidément pas. Tout était joué dès qu’ils ont mis les pieds sur le continent.

Oui nos jeunes ont fauté, oui ils vont s’amender. Oui ils vont se remettre dans un droit chemin, mais qui sera quand même taillé sur mesure. Reborn !

On encense ceux qui veulent « s’assumer », aller au bout de leur rêve, de montrer du courage, et toutes les attrape-nigauds d’esprit « libre entreprise » qui sont implicites ici.

La dissidence est acceptée mais contenue. Tout le monde est content.

Et bien entendu l’amour véritable et désintéressé, voire procréateur, prime sur les stériles coucheries, fussent-elles avec une vraie vedette. Ce dogme semble hanter pour toujours les USA. En tout cas dans leurs films.

Même pour 1995, tout cela semble bien vieillot.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_Records

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