The Arrival est un film de science-fiction américain de 1996. On doit ce nanar à 28 000 000 $ à David Twohy. A la base ce réalisateur est plutôt un comique. Il a fait des trucs bizarres comme Timescape : Le Passager du futur, Pitch Black, Les Chroniques de Riddick ; Riddick.
Bluffant ce Charlie Sheen !
En regardant son surjeu dans Hot Shots!, je pensais qu’il s’agissait d’auto-dérision, de parodie.
Mais en fait il est toujours comme cela.
Que ce soit devant l’Apocalypse, une pluie de baleines, des E.T., la guerre totale, dans le Harem de Soliman le Magnifique, devant un défilé de Miss monde, son papa Martin Sheen, il fait toujours la même tronche, avec des yeux écarquillés et un air faussement effrayé. Il aurait pu avoir du succès du temps du muet ce gars là.
Dans la science-fiction, le genre le plus paresseux et le moins cher, consiste à faire du David Vincent. C’est à dire qu’on voit les monstres le plus tard possible, qu’on nous fait sursauter avec le moindre bruit et/ou des ombres furtives. La plupart du temps les extra-terrestres sont anthropomorphes. Et bien sûr personne ne croit le héros, à part le spectateur, qui pourtant les a clairement vu à un moment. Puisqu’on vous le dit. Ce génie méconnu, souvent un scientifique atypique, passe pour un obstiné paranoïaque. Lui même peut se faire berner un moment par un collègue de bureau qui a viré sa cuti.
Et après moultes péripéties plus improbables les unes que les autres, notre bretteur aux mains nus, sort vainqueur d’un combat, qu’on aurait pu penser pensé perdu d’avance, tant il est inégal.
En effet les ectoplasmes à visage humain, sont capables de traverser les galaxies, ont résolu tous les problèmes énergétiques, ont des spoutniks gigantesques capables de mettre tout Manhattan dedans, mais sont bizarrement réduits à des combats à coups de poings ou autres fariboles. Ils se laissent même impressionner par ce Charlie qui se contente de bomber le torse. C’est vrai que sa tête d’ahuri d’un bout à l’autre du film fait peur.
Ici les méchants des limites de l’Univers sont tellement « rusés » qu’ils sont capables de mettre des petits scorpions dans un appartement, juste à côté de l’interrupteur. On rentre, on allume… on est piqué. Et cela ne marche même pas. Il y a quand même un gros problème dans ces scénarios là.
En 1996 ont faisait déjà des risettes aux écolos. Et donc le but des méchants de la twilight zone est de faire réchauffer la planète pour se débarrasser des humains.
L’Arrivée est totalement dans ce registre de SF calamiteuse. Ce film nuit à l’image du genre.
Le premier E.T. en carton pâte et plaxmol n’apparaît qu’au bout d’une heure (61ème minute exactement).
Lindsay Crouse et Richard Schiff sont là aussi, tout aussi zombies et quasi invisibles que Charlie. Mais au fait où est Charlie ? Eh bien il se prépare à la suite de 1998, L’invasion finale (The Second Arrival), un modeste téléfilm. Mais il n’en sera pas, nananère !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Sheen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hot_Shots!
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Arrival