Peter O’toole est à nouveau dans son rôle d’illuminé solitaire et obstiné. Comme il l’a été dans Lawrence d’Arabie. Dans sa vraie vie il était addict à l’alcool et dépressif.
Ici ce soldat britannique est le seul à avoir échappé à un torpillage par un sous-marin allemand. C’est la fin de la guerre et ils sont quelque part en Amérique du Sud.
Un Français l’aide à ressusciter un hydravion. Il est interprété par notre bon Philippe Noiret.
Le militaire têtu partira à la chasse à son bord et pensera avoir coulé le U-boot grâce à une bombe artisanale. Il n’en est rien.
S’en suit une volonté d’éradication de part et d’autre. Les marins sont furieux et vont faire des cartons. Tel le Dr Folamour, l’anglo-saxon explosera glorieusement avec sa bombe pointée à quelques mètres en direction du sous-marin. Sacrifice de kamikaze.
Unhappy end. Zéro partout.
J’ai cru un moment qu’O’Toole aurait un sursaut d’humanité et serait parti en aide du submersible envasé. Vu que la guerre était alors officiellement finie. L’information venait de tomber.
J’avoue que cela aurait fait une fin mièvre.
Le livre qui a déclenché ce film serait basé sur la célèbre loi de Murphy, qui veut qu’entre deux mauvaises solutions on choisisse la pire. Mais ce n’est pas si apparent dans le long métrage.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_de_Murphy