Avis. La vie à l’envers. Film. Eric Stoltz — Résumé. (1987) 5/10

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(Some Kind of Wonderful)

Plusieurs films ont ce titre.

Un tournage un tout petit peu moins bête, qu’il n’y paraît à première vue.

Soyons clair, c’est plus du téléfilm que du grand cinéma. Et les acteurs sont des seconds couteaux.

Ambiance très datée années 80, avec des coiffures hommes filles incroyables et des costumes flottants. Un monde WASP (White Anglo-Saxon Protestant).

A cette époque, des jeunes aux parents riches, avaient des bagnoles rutilantes avec de gros moteurs. Ils poussaient à fond, ces pièges à minettes, sans se sentir aucunement coupables.

Dans ces temps là, avoir un gros cube signifiait qu’on assumait une certaine virilité.

Le pauvre gars qui n’avait même pas de voiture, était supposé n’avoir aucune chance avec les filles. Du coup, il en rêvait nuit et jour de ce précieux sésame.

  • Attendez voir ! En 1987, j’avais xx ans, j’étais un jeune homme qui commençait sa carrière professionnelle. Et donc, je le confesse, j’aimais bien aussi les grosses voitures et l’effet qu’elles faisaient.
  • C’était le bon temps ?
  • Actuellement la « bagnole » est un peu démodée. Mais je reste convaincu que les manifestations « intelligentes » de la puissance d’un homme, restent un gage apprécié de sécurité. D’autres formes d’expression, plus « force tranquille », ont pris le dessus.
  • Et ce qui boudent, aujourd’hui comme hier, s’empressent de revêtir leur costume de Gourou de la décroissance ou d’un prétendu paradis vert. Ce qui est en fait une autre tentative de prise de pouvoir. Ces Gourous influents plaisent aux dames. Simplement leur puissance s’exprime autrement.

Revenons à nos petits moutons.

C’est une histoire de rivalité de classes chez les adolescents tardifs. Ceux qui sont à la fin du cursus, et qui espèrent aller à l’université. En tout cas pour les plus chanceux.

Orgueil et haines des humbles contre suffisance et mépris des nantis, sur fond de rivalité pour les jolies nénettes.

Mais oui, l’argent ne peut pas tout, surtout dans pour ces caricatures de riches.

Et bien sûr qu’il existe de beaux garçons méritants, même dans les tristes banlieues.

Le héros (Eric Stoltz) fait partie de cette dernière catégorie. Il trime au collège et fait des petits boulots. Il a amassé ainsi un petit pécule. Son père voudrait qu’il soit le premier de la famille à faire des études. Mais le jeune se voit artiste. Et il est obsédé par un défi quasi impossible à réaliser. Se taper la femelle alpha, la plus en vue du collège. Une nana qui ne fréquente que les « catégories supérieures » et qui est maquée avec un terrible.

Il tente un coup de poker, en dépensant en une nuit tout l’argent de son « avenir » pour séduire la plus belle fille du coin (Lea Thompson – que je ne trouve pas si craquante que cela). Celle-ci joue avec lui, mais finira par comprendre cette étrange leçon.

En fait sa promise, ce n’est pas elle, mais sa très bonne amie « garçonne » (Mary Stuart Masterson). Une fille dont il ne se doutait pas qu’elle était si proche de lui et qu’elle l’aimait en secret. D’autant plus qu’on la croyait lesbienne. D’ailleurs le film laisse planer le doute jusqu’à la fin. Quand on la voit regarder amoureusement le couple, on ne sait jamais trop si elle aime la fille ou le garçon.

Le méchant un peu trop sûr de lui, s’en prendra finalement plein la tête (Craig Sheffer). La justice divine, sur le territoire des hommes.

La très agaçante Molly Hagan joue une petite bourgeoise prétentieuse et pleine de préjugés.

Dernières images, le couple aux vrais sentiments, enfin réuni, s’en va bras dessus bras dessous au soleil couchant (euh, non … c’est la nuit!)

Ah les bons sentiments, cela marche toujours. Même si cela ne fait que rarement du bon cinéma.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Amour_%C3%A0_l%27envers

Eric Stoltz Mary Stuart Masterson Lea Thompson Craig Sheffer

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