Avis. Le Dernier Face à face. Mélenchon cowboy insoumis. Gian Maria Volontè. 5/10

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Quand il ne fait pas de western, Gian Maria Volontè peut être impressionnant. Certes il a officié dans du Sergio Leone avec Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus.

En 1967 on n’était pas trop regardant. Une film d’action se devait de procurer des sensations et du mouvement. Point barre.

Ici on envoie un professeur pied tendre, dans la jungle de l’Ouest américain. Forcément les bonnes manières ne vont pas suffire à calmer les multiples méchants qu’on va lui faire rencontrer. Même avec une musique de Ennio Morricone.

Tout le début du film nous montre tristesse, maladies et blessures. Ce n’est pas gai et surtout c’est beaucoup trop répétitif.

La guérison et la rédemption se fera tout à l’envers. Le gentil épousera la cause des mauvais garçons. Un vrai mai 68 du cowboy ! On parlait à l’époque de « fiction de gauche », c’est tout dire ! Mélenchon a du y goûter puisqu’il prêche la désobéissance et l’insoumission généralisée.

Dans sa critique du Monde de 2018, on sent que Jean-François Rauger, qui a senti comme nous le vent de l’idéologie, est tout chose.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Face_%C3%A0_face

Gian Maria Volontè
Tomás Milián
William Berger

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