Le titre anglais est plus larmoyant : Maserati: A Hundred Years Against All Odds. En effet il y eu tellement de faire-parts de mort annoncée, qu’on se demande bien comme la firme est encore en vie. Tant de propriétaires ont tenté de sauver la belle. Et encore maintenant on sent qu’elle est en sursis. Le passage prévisible à l’électrique va passablement niveler toutes les marques. Exit le V8 qui a tant compté.
Qui aurait pu se douter qu’on se laisse piéger par ce qui n’est au fond qu’un publi-reportage de 2020 ? Le staff a quand même mis 713 000 dollars dans le documentaire. On voit bien que cela conditionne certains résultats flatteurs pour le groupe.
Premier handicap, les intérêts croisés de certains. Si vous possédez ou rêvez de posséder de tel véhicule, votre esprit sera passionné et vous n’aurez pas de regard totalement objectif.
Par ailleurs, on ne les voit pas venir tout de suite. Il y a des cautions pour souligner les débuts sportifs de la marque. Stirling Moss, Nick Mason, John Surtees, Carlo Maserati, Ettore Maserati… Par la suite cela se gâte avec l’exposé flatteur des Maserati diesel ! Et là la direction tambourine le message jusqu’à plus soif.
Ayant assisté à la présentation de la GranTurismo lors de sa sortie, je peux vous dire qu’ils ont mis le paquet, comme avec cette arrivée dans la pénombre avec de la fumée tout autour. Et sincèrement ces efforts désespérés m’ont fait sourire.
Tout est à jeter ? Meuh non ; il reste de très belles images, avec des véhicules mythiques bien mises en valeur.
Dans le désordre…
Maserati MC12
Maserati 250F en 1957
Maserati a6gcs spider
Maserati Zagato A6G54
Maserati Ghibli, Mistral et tous les vents.
Maserati Mexico
Maserati 5000 GT
Maserati Indy
Maserati A6 1500
La SM
Maserati 3200 GT
etc.


Cela dit, on a la forte impression que ce type de voitures, c’est fini. Seule lueur d’espoir dans les ZFE c’est d’attendre qu’elles aient 30 ans.
