On doit cette bizarrerie « politique » à notre Jules Verne.
Mathias Sandorf est un bouquin moins lu et moins porté à l’écran que d’autres. Et pour cause !
Si l’on en juge par ce navet cinématographique confus de 1963, cette histoire est profondément ennuyeuse. Ce fut la dernière réalisation de Georges Lampin.
Cette purge présente de vagues ressemblances avec bien d’autres récits d’enfermement à tort, d’évasion rocambolesque et de vengeance généralisée pour solde de tous comptes.
A ceci se rajoute le truc classique de la fille du gentil amoureuse du fils du méchant.
Louis Jourdan, le beau gosse mûr, n’arrive pas à nous réveiller avec son interprétation peu glorieuse de Mathias Sandorf. Les autres acteurs non plus. Serena Vergano peut se vanter d’avoir portée la nunucherie à l’écran à des sommets rarement atteints.
La psychologie des personnages est pauvre.
- Ce n’est pas cela qu’on attend de l’auteur des puissants ouvrages suivants : Cinq Semaines en ballon (1963), Voyage au centre de la Terre (1864), De la Terre à la Lune (1865), Les Enfants du capitaine Grant (1868), Vingt Mille Lieues sous les mers (1870), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), L’Île mystérieuse (1874), Michel Strogoff (1876), Les Indes noires (1877), Les Cinq Cents Millions de la Bégum (1879), Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1979), Les Révoltés de la Bounty (1879), L’Étoile du sud (1884), Robur le Conquérant (1886)…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathias_Sandorf_(film,_1963)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathias_Sandorf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Verne