Avis : Pink Floyd : Behind the Wall. 2011. Anderson. 6.5/10

Temps de lecture : 2 minutes

Il est rare que des documentaires sur des groupes contemporains mythiques, ne soient pas des hagiographies.


C’est logique si l’on considère que les vedettes sont en mesure de verrouiller les sources.
Vous voulez avoir droit à la diffusion d’interviews, de prises de vue diverses propres au groupe… alors soyez polis avec les intéressés. Un peu de brosse à reluire ne fait pas de mal, pour que votre dossier avance.

Ce qui précède correspond à une possibilité dans le cadre d’un reportage « indépendant ». Mais souvent ce sont les artistes qui convoquent leur propre staff propagandiste. Et dans ce cas tout tourne à l’élogieux.

Enfin si vous voulez vraiment faire un travail critique indépendant, il y a toujours la menace du groupement de grands avocats qui savent si bien défendre l’image de leurs « chers » protégés.

On connaît l’histoire de ce groupe légendaire de la naissance à la mort avec aussi avec de multiples résurrections. Roger Waters, Syd Barrett, Richard Wright et Nick Mason furent le quatuor de début (en tout cas en 1966), sous des noms divers. Syd Barret était le grand inspirateur du groupe. Il avait sans doute un background psychotique et les excès de LSD ont achevé le travail. Une fois Syd Barret barré dans les étoiles et éjecté du groupe, David Gilmour entre dans la danse et fait son bonhomme de chemin. Au point que c’est lui qui représente le groupe quasi à lui tout seul !

Roger Waters a été dans le mur, au propre et au figuré (The Wall). Ces prestations en indépendant sont réfrigérantes. Le gars a tourné dogmatique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pink_Floyd

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