Sophia Loren nous fait sa Sissi. C’est aussi une aristocrate rebelle, emberlificotée dans des histoires de mariage. Cela se passe également dans les cercles les plus proches de l’Empereur et donc bien entendu à Vienne, à la même époque ! Et c’est du grand spectacle dans des décors somptueux.
Curieux comme la séduisante et sulfureuse brune parviendrait presque à effacer le souvenir de la mignonne Romy Schneider (1955-56-57). Un tank de sex-appeal contre une poupée de soie. La puissante princesse Olympia vient facilement à bout de la frêle duchesse Élisabeth de Wittelsbach.
Maurice Chevalier est le père d’Olympia. L’acteur est déjà vieux. Il a l’esprit plus libre que sa femme. Laquelle voudrait un grand destin pour sa fille. C’est à dire un mariage princier au plus au niveau. Pour l’amour véritable, après le mariage, elle n’a qu’à prendre un amant !
Mais la princesse va s’amouracher d’un roturier américain (John Gavin). Et donc, tous les plans de grandeur sont compromis.
Sophia Loren sera partagée entre son devoir, son appétit de pouvoir et sa soumission au désir du beau yankee.
Et bien entendu, l’histoire est pliée… elle partira avec le cowboy. Il faut dire que c’est tourné par Michael Curtiz, un naturalisé américain qui sévit à Hollywood. Mais le réalisateur de Casablanca (1942) a pour lui d’être né dans le royaume de Hongrie, qui se situe à deux pas de Vienne.
Le film ne vaut que par la prestation de la divine Sophia Loren. Même dans le pire navet cette princesse naturelle sait garder la tête haute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_scandale_%C3%A0_la_cour
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