Triple peine : Sexy Devil (Shortcut to happiness) est joué, produit et réalisé par Alec Baldwin. Et il est rare d’avoir des navets si vieillot encore 2007
Cela vient d’un roman paresseux The Devil and Daniel Webster. L’écrivain nombriliste figure un écrivain sans doute peu talentueux, qui n’arrive pas à se faire publier. Rien de plus sinistre que les écrivains qui parlent aux écrivains.
La première partie nous montre ses échecs en long et en large. Il n’arrive pas à placer son roman. Et c’est vrai que le plat Alec Baldwin colle bien avec l’ennuyeux personnage. Il n’y a que quand il fait un carton sur Halyna Hutchins qu’on s’intéresse vraiment à lui. Et encore là, on voit qu’il tente d’échapper à ses responsabilités. J’ai la dent dure mais ce genre de type mielleux m’agace prodigieusement.
Puis vient le pacte avec la diablesse Jennifer Love Hewitt, qu’on veut absolument nous présenter comme une très belle fille. Pas convaincu. On voudrait chausser les grandes bottes du classique faustien.
Mais dans Faust le « docteur » est bien plus fin et il tarde à signer avec Méphistophélès. C’est même ce défilé des faux plaisirs qui nous donne à penser.
Et puis notre Jennifer est bien trop texane.
N’est pas Goethe et/ou Berlioz qui veut. Et à se frotter aussi vulgairement avec un grand mythe on risque un retour de bâton.
Anthony Hopkins fait de la figuration en tant qu’éditeur. On l’a vu dans de meilleurs rôles. Kif kif pour Dan Aykroyd.
Impossible à regarder jusqu’au bout.


https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Devil_and_Daniel_Webster
https://fr.wikipedia.org/wiki/Faust_(Goethe)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jennifer_Love_Hewitt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexy_Devil
