Avis. Si tu vois ma mère – film psychanalyse juive dibbouk – Résumé. (2019) 4/10

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Curieux comme cet archétype de la mère juive tend à s’arroger le monopole cinématographique de l’amour maternel tentaculaire, envahissant au point d’en devenir insupportable.

C’est pourtant un travers universel. Toutes les vraies mères sont excessivement protectrices, si on les pousse un peu. C’est pour contrebalancer cela, qu’il y a le père émancipateur.

Tout en jouant de la connotation ethnoculturelle, cela reste drôle quand c’est traité finement. Comme avec une Madame Sarfati par Elie Kakou. Ça l’est également, mais dans un autre style avec Marthe Villalonga, mère de Guy Bedos, dans la fameuse scène des lingots au tennis (Un éléphant ça trompe énormément (1976))

Pedro Almodóvar nous fait une mère fantôme sans ce bagage lourdingue dans Volver. Mais il y en a bien d’autres.

Mais ici quel ennui ! Une mère dibbouk qui persiste auprès de son fils, en tous lieux, en toutes circonstances, alors qu’elle est morte. C’est déjà pas mal éventé. Pour s’en sortir il aurait fallu traiter cela avec finesse et intelligence, pas avec une sorte de banal comique de répétition.

Impossible de voir ce navet sirupeux jusqu’au bout.

https://www.imdb.com/title/tt10176792/

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