La « Française » de cinéma d’aujourd’hui en bonne place sur mon mur des “connes” (*).
Un film imbécile, qui nous prend pour des imbéciles.
Et cette dégringolade du cinéma français, qui n’en finit plus !
Le pauvre Michaël Youn a collaboré au scénario. On l’a connu plus inspiré. Aucune curiosité, aucune réflexion. Le degré zéro du cinéma.
La recette de ce véritable navet ? Pomper une idée simplette dans un bouquin.
Une « conne » (*), prétend être la maîtresse du grand patron. Ce qu’elle n’est pas du tout. Le patron en question, ignore même son existence.
Elle s’est laissé aller comme ça, à l’occasion d’une réunion festive de la boîte, lors d’ une conversation débile, d’un coup de tête, alors qu’on ne lui demandait absolument rien.
Ce « secret » fait évidemment le tour de la boite. Et certains collègues deviennent étrangement attentionnés, l’histoire de s’attirer ses bonnes grâces.
- On a droit aux clichés les plus éculés sur l’entreprise.
Tout va forcément se savoir. Du coup elle va devoir se dépatouiller.
Ses copines, toutes aussi « connes » (*) se lancent dans une filature du boss, pour tenter d’en connaître les secrets, afin de voir comment elles pourraient arranger le coup.
- Les poncifs sur les « bonnes copines » sont terrifiants.
C’est mal joué et déplaisant. Que des deuxièmes et troisièmes rôles repêchés de justesse ou des has-been qui cachetonnent sans scrupule.
Toutes ces « connes » (*) ont ce côté revendicateur, m’as-tu-vu, prétentieux, hargneux, râleur, superficiel, bavard, plein de ces nouveaux clichés urbains, de conformisme, de pseudo-dénonciation, cette vulgarité, ce mépris affiché des hommes, dont on affuble à présent les femmes de la trentaine, à la télé comme au ciné.
- Résultat, de nombreuses « vraies » femmes se croient obligées d’adopter ces comportements. Et après elles s’étonnent que les mecs détalent en courant ! La seule parade féminine étant alors de se serrer les coudes, pour renforcer encore et encore leur « connerie » (*) sans limite.
- Et cela ne s’arrange pas avec l’âge.
Des pimbêches-emmerdeuses, qui auraient une place privilégiée sur notre « mur des connes » (*)
Les dialogues sont affligeants. Le ton arrogant, le déroulé irréfléchi et bavard, la grossièreté, correspondent bien à un certain abrutissement de l’époque.
Quel que soit le niveau où on se place, la stupidité est totale. M’étonnerait pas que cela soit du film subventionné !
Au bout de 30 minutes, j’ai dit stop. Question de survie !
(*) L’inflation du mot « conne », c’est au film qu’on le doit. Ils n’ont presque que ce mot à la bouche. Quoiqu’ils laissent aussi une place à « putain », « merde », « abruti »…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_peux_garder_un_secret_%3F
Juliette Arnaud
Christine Anglio
Corinne Puget
Pierre Arditi