En 1977 la petite bande était trentenaire – Agnetha Fältskog (née en 1950), Björn Ulvaeus (1945), Benny Andersson (1946), Anni-Fryd « Frida » Lyngstad (1945) A présent ils sont largement septuagénaires. Je les aurais pensé bloqués dans une sorte d’éternelle jeunesse.
A noter que je vibre juste un peu pour Waterloo, Money, Money, Money ou Dancing Queen. Et je ne suis pas spécialement admiratif pour le succès en soi.
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C’est le récit romancé d’une vraie tournée du groupe en Australie. Pour animer un peu tout cela, on introduit un journaliste qui a pour mission d’interroger ces artistes. Il est chargé par son boss, d’aller plus en profondeur que les interviews habituelles.
Il ne s’agit pas de connaître leur couleur préférée mais d’apprendre des choses cachées. Et pour faire durer le suspense, le jeune homme galérera d’un bout à l’autre de cette saga bien trop gentille.
On n’en saura pas plus sur les 4 Suédois.
Au contraire le film manifestement commandé et contrôlé par la multinationale ABBA, n’aura de cesse que d’aller dans le sens du conte de fée qu’on nous ressert toujours.
Seule audace, on apprend qu’Agnetha Fältskog a les plus belles fesses du monde.
N’espérez pas trouver ici de contestation, c’est le groupe qui chante si bien des chansons qui ne provoquent jamais qui est sur l’estrade. Des gens « bien habillés » et « soignés » comme c’est dit à plusieurs reprises, comme si on voulait nous vendre la lessive qu’ils utilisent.
Le seul intérêt réside dans la scénographie des chansons célèbres. Il paraît que c’est rarement filmé. Les fans apprécieront.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vive_ABBA