Carl Panzram. Film Avis. James Woods Serial Killer – journal assassin multi-récidiviste – Résumé 3/10

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Tout ce que je déteste. Les auteurs tentent de défendre une cause en fabricant des arguments sur mesure. Et donc on est piégé par leur présentation des tenants et des aboutissants.

James Woods incarne un assassin multi-récidiviste.

Voici comment on tente de l’excuser.

Issu d’un milieu toxique, il est devenu alcoolique à 8 ans. Il a été soumis à des abus divers.

Il a commencé son parcours d’outlaw par une toute petite chose, un vol de pistolet. Il tue quand même un prêtre à 14 ans.

Mais ce serait l’univers carcéral profondément violent et injuste qui l’aurait conduit au pire. En clair, les matons sadiques l’ont transformé en une bête féroce. Et au bout du compte notre gaillard violeur tueur pourrait même être devenu fou donc irresponsable pénalement. Il a certes raté sa chance de réhabilitation à l’époque où un directeur de prison tentait des expériences en ce sens. Mais ce n’est quand même pas tout à fait de sa faute.

Voilà, c’est la théorie sommaire développée ici. Il suffit maintenant à James Woods de jouer comme on lui demande et on devrait accepter cette thèse. Le problème c’est que James Woods donne dans tous les registres et de ce fait cela devient une sorte de numéro peu crédible.

Robert Sean Leonard est le gentil gardien qui va le suivre, l’aider à rédiger en douce ses mémoires et l’accompagner jusqu’à la pendaison finale.

Doit-on se donner la peine de connaître vraiment ce sinistre Carl_Panzram, qui a un palmarès de 21 meurtres, selon ses « confessions ». Dans la vraie vie, à partir de l’âge de 28 ans, Carl Panzram se transforme en un tueur sanguinaire sans limite. Il tue pour le plaisir. Il viole même des enfants, surtout des petits garçons. Ni l’excusisme, ni l’argument de la folie n’arrivent à convaincre. Et bien entendu se greffe là dessus la cause de l’abolition de la peine de mort.

Le film embrouille tout et ne donne absolument pas un portrait convaincant du personnage central. On a aussi le sentiment que le gardien Henry Lesser qui l’aide – un des conservateurs officiels de sa mémoire – s’attribue le beau rôle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Panzram

https://fr.wikipedia.org/wiki/Killer_:_Journal_d%27un_assassin


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