Casanova 70 (1965) 5.5/10

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Ce film de Monicelli est juste une comédie légère et n’a rien d’un porno, ni même d’une série rose.

On était facilement titillé à ces débuts de la libération sexuelle. Un titre mystérieux et aguicheur était susceptible d’attirer des spectateurs. Ceux-là auront sans doute été déçus.

Le scénario ne les laisse pas totalement tomber car il est conçu pour nous montrer les belles conquêtes de Mastroianni, sous pas mal d’angles. Et franchement il y en a pour tous les goûts (je n’ai pas dit et pour toutes les bourses).

  • – Virna Lisi (Une déesse : mon dieu qu’elle est belle à 29 ans)
  • – Marisa Mell (une Autrichienne incendiaire de 25 ans)
  • – Michèle Mercier (25 ans et dans toute sa gloire. On ne présente plus la fantasmatique marquise des anges)
  • – Liana + Moira Orfei (une dompteuse italienne de 34 ans)
  • – Margaret Lee (une anglaise très jolie à 22 ans)
  • – Seyna SEYN (une jeune hôtesse de l’air asiatique pleine de peps)
  • – Beba Loncar (une belle italo-serbe de 22 ans)

Ces femmes sont des bombes atomiques (on disait encore un peu comme cela à l’époque). Les Italiens sont de fins connaisseurs.

Le prétexte est une supposée perturbation de la sexualité de notre latin lover qui consiste à ne désirer une femme, que s’il se sent en très grand danger. Plus qu’un simple fantasme ce serait une pathologie très dangereuse pour lui et pour les autres, selon le « psychanalyste » un peu foireux qu’il a consulté.

On sait que l’amour peut nous faire faire des folies mais on se doute moins que les folies peuvent nous encourager à faire l’amour. Et chez la plupart des hommes, un danger imminent n’incite pas à penser à la chose en priorité.

Cependant au fond de nous, il y a un petit quelque chose qui nous dit que le danger à petite dose, peut nous donner certaines envies. Les curieux n’ont pas attendu qu’on leur précise.

Marcello va donc favoriser les femmes mariées à un jaloux menaçant, ou des rencontres osées dans des circonstances très périlleuses. Et là franchement ça y va.

Le film est conçu comme une série de sketches. L’ensemble est faiblard et brouillon. La scène du procès est improbable et ridicule.

Dans le dernier plan, une fois qu’il est casé, Mastroianni passe par le rebord de fenêtre, à 100 mètres au dessus du sol, pour aller à la chambre nuptiale. Alors que pour rejoindre cette magnifique Virna Lisi, en petite tenue et toute consentante, il suffit d’ouvrir la porte. Madré Mia !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Casanova_70

Marcello Mastroianni
Virna Lisi
Marisa Mell
Michèle Mercier

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