Ciociara. Sophia Loren, viol et Oscar. Belmondo, De Sica, Moravia, endormis. 5/10

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Même avec Sophia Loren, Jean-Paul Belmondo, dans un contexte amplifié par de terribles scènes d’exactions et de viols, je me permets de dire que c’est franchement ennuyeux, pour rester poli.

Pourtant Vittorio De Sica n’est pas une petite pointure et il s’est quand même adjoint les conseils d’Alberto Moravia, le rédacteur en titre de la La ciociara éponyme. Que de fées illustres sur ce berceau… pour une si piètre résultat.

Le démarrage est lent. Et lorsqu’enfin on voit enfin ce Belmondo en béret, on est déçu. Il campe assez mal un enseignant intello conscientisé qui squatte les alpages. C’est aussi moche en VO qu’en français.

Sophia Loren s’agite dans tous les sens, mais cela ne fait pas illusion. Le scénario est pauvre, un point c’est tout. On ne peut pas dire que ce récit fourmille d’idées.

La petite Eleonora Brown, du haut de ses 11 ans qui devraient en être 15, nous montre toutes les coutures de son innocence. Comme si on nous préparait la belle au sacrifice final. Des « alliés » Africains criards la prendront pour cible. Faut voir leur tronche !

On incrimine classiquement les soldats marocains, algériens, tunisiens et sénégalais des colonies françaises, dans ces viols à répétition.

Cela sombre dans le classique mélo. Ce qui plaît après-guerre et vaut à la grande Sophia mater dolorosa, aux expressions forcées à dessein, l’Oscar de la meilleure actrice et le Prix d’interprétation féminine à Cannes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_ciociara

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