Clueless (Les Collégiennes de Beverly Hills) (1995) 3/10

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Film d’ados américain.

Tous les clichés les plus débiles sont là, sans même que cela soit une parodie. Même si certains prétendent le contraire. Le fait de pousser à l’extrême la bêtise n’aboutit qu’à faire un film extrêmement débile. Et non pas une satire à la La-bruyère. Qu’on ne vienne pas nous en raconter.

On y voit, des gamines aisées transformées en reines du shopping, des adeptes de la lookologie, des bêcheuses, des soumises, toutes sortes de « claniques » avec leurs codes d’appartenance, le (la) ou les solitaires, les profs ridicules, les parents dépassés…

Le genre « collège » est aussi désespérément balisé que le film de mariage.

Et bien entendu le groupe ciblé par la caméra, qui ne pense qu’à entretenir sa « popularité », est capable de manipuler tout ce monde. Ils ne sont pas enfants-roi pour rien.

Pas étonnant qu’avec le « paraître » en valeur phare, ces quidams soient le reflet des publicités qui les abrutissent en permanence (là je parle de la vraie vie). Les ventes générées sont le nerf de la guerre à l’intelligence.

Et donc, de jeunes crétin(ne)s consuméristes, ils passent immédiatement à la case adultes imbéciles XXL. Et ces apprenties emmerdeuses prennent vite du galon. De quoi accéder aux plus hautes fonctions comme celle de Générale emmerderesse à 5 étoiles.
Aux USA cela s’appelle un coming of age.

Et comme dans les émissions qu’ils adorent, la logorrhée incessante coupe toute possibilité de penser par soi même et passe pour être « smart ». Et puis il y a cette voix off pour malcomprenants, qui tire en permanence la leçon. Un peu comme dans desperate housewives.

Tous ces petits personnages jouent aux grands. Je déteste cela. Un petit bémol favorable pourtant pour la jeune Stacey Dash, une métisse barbadienne, afro-américaine et mexicaine. Elle fait aimer ce melting-pot dans lequel on sait si bien mélanger les smoothies bariolés. On pourrait presque lui pardonner quelques égarements, comme ce soutien passager à Donald Trump. L’attaque populiste (populacière) du Capitol l’a fait sortir de l’adolescence, dans laquelle elle était restée bloquée depuis Clueless… et ce jusqu’à ses 53 ans.

Je cite wikipédia : Réalisant un bon score au box-office américain et accueilli chaleureusement par la critique, il devient un film culte et est considérée comme l’une des meilleure comédie pour adolescents jamais réalisée par de nombreux professionnels.

J’en tombe sur les fesses !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clueless_(film)

Alicia Silverstone
Stacey Dash
Brittany Murphy
Paul Rudd

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