Cousins (1989) 7/10 Rosselini

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L’amour plus fort que les coucheries.

Un remake made in USA de « Cousin, Cousine » de Tacchella. On pourrait donc s’attendre au pire. Mais le film yankee tient la road.

Il s’agit cependant d’une version romantique qui adoucit les angles. Il n’était pas question de se prendre en pleine figure, ce qui pouvait passer pour les Américains, pour de « l’amoralité française ».

Cela se passe aux États-Unis.

De grands mariages rythment la vie, de ces familles d’origine européenne.

Deux couples se croisent, se défont et se recombinent.

Le premier couple bat de l’aile. Le mari, interprété par William Petersen, est un vendeur de BMW. Il passe son temps à tomber des jeunes filles. Il séduit ainsi la fine fleur interprétée par Sean Young.

Cette nouvelle conquête, loin d’être bête, est passablement irritée que son conjoint n’ait pas plus d’ambition. Elle attend donc quelque chose de sérieux de son amant. Mais celui-ci sera bien incapable de lui donner. Elle sera vite en porte-à-faux et cherchera à mettre un terme à cette mauvaise idylle.

De plus, ce dragueur impénitent, se permet d’être atrocement jaloux de sa jolie femme, Isabella Rosselini, qui elle, ne se doute de rien encore.

  • Ils ont une petite fille.

Le mari trompé, est le massif Ted Danson. Un dilettante cool et honnête, qui a choisi par plaisir, de devenir un humble professeur de danse. Il délaisse ainsi la grand carrière que lui offrait son père (Lloyd Bridges), s’il était resté à ses côtés. Il se sent bien avec sa jolie jeune femme Sean.

  • Il a un fils adolescent. Un vidéaste assez rebelle, qui fera un film de mariage rentre-dedans.

Ted Danson et Isabella Rosselini, les gentils, se doutent du manège de leurs conjoints. Ils décident de faire semblant de se rapprocher l’un de l’autre, afin de leur rendre la monnaie de la pièce – comme on dit. Mais ce qui n’était qu’un jeu, finit par être de plus en plus sérieux.

Ces deux là sont délicats et attentionnés.

Scrupuleux, ils préfèrent même s’éloigner l’un de l’autre un moment, plutôt que de tout foutre en l’air dans leurs couples respectifs. Leur attirance plus ou moins bridée, en fonction des circonstances, mène à des scènes de bon niveau.

Le jeu d’Isabella Rosselini est tout en nuances. Elle est la pièce maîtresse du film. On peut s’étonner qu’elle tombe finalement amoureuse de ce grand cheval de Ted Danson. Je trouve que ce croisement, ne colle pas très bien – en tout cas physiquement. On a d’un côté, ce qu’il y a de plus européen et gracieux et de l’autre ce qu’il y a de plus américain et mastoc.

Mais c’est clairement un parti pris de ma part, car le grand bourrin fait quand même le job.

Je n’ai malheureusement pas encore vu « Cousin, Cousine » de Tacchella. Le film de 1975 à l’origine de ce remake. Mais cela ne peut être que forcément bien, car il persiste dans cette version américaine, une certaine élégance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cousins_(film,_1989)

Ted Danson
Isabella Rossellini
Sean Young
William Petersen
Lloyd Bridges

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