Bien que dans ma famille il y ait un grand collectionneur d’araignées, et qu’ainsi j’en ai hébergé de très belles et très grosses, je ne suis pas très conquis par cet épisode.
De plus, je ne suis en rien arachnophobe. Les araignées ne me font pas de frayeurs en soi. Ce qui désamorce pas mal l’histoire en ce qui me concerne.
Il manque de squelette interne ou externe à ce récit d’épouvante.
L’acteur Nicholas Massouh joue une humble personne emprisonnée, parce qu’il a rendu service à sa vieille mère légume en l’aidant à partir dans l’au delà.
On tolère qu’il s’occupe de quelques araignées dans sa cellules. Mais les brimades sont multiples et le sort de sa passion reste très incertain. Il a quelque talents de transformateur de drogues et donc il peut maintenir un équilibre en dealant.
Les choses se gâtent. Des méchants s’acharnent sur lui, l’un d’entre eux est piqué à l’œil par une des 8 pattes d’une petit bête qui est venue à la rescousse du gentil. Le chef de la prison n’a pas d’autres possibilités que de lui interdire sa marotte.
Entre temps, un correspondant lui transmet par lettre un parchemin ancien, qui l’aidera à se transformer en homme araignée – rien que cela !
Et bien entendu les méchants seront sévèrement punis au centre d’une toile gigantesque.
C’est de l’horreur assez conventionnelle et pas très enthousiasmante pour une fois.


