Notre ami, le redoutable Christopher Walken, fait un effroyable accident de voiture.
Quelques plans plus tard, on le revoit à l’hôpital sans bandage et sans cicatrice.
En fait il a passé 5 ans dans le coma. Et le voilà qui reprend conscience avec des fonctions cognitives qui paraissent au top, comme avant. Déjà là, le bas blesse. C’est la vision populaire du coma, dans lequel on rentre et on sort aussi facilement qu’en manipulant un interrupteur.
Mais ce n’est pas tout. L’infirmière qui s’approche de lui a un gros problème. Notre héros « voit » désormais que la maison de la soignante est en train de brûler et que son enfant est en grand danger. Cette prémonition qui tombe à pic et qui bien entendu se réalise, c’est ce qu’il y a de plus stupide au cinéma. Surtout quand on présuppose que c’est grâce à des dégâts qui touchent le cerveau, que l’on obtient des dons supplémentaires.
Après cela on nous joue des gammes sur la responsabilité du gars qui peut voir l’avenir et donc qui pourrait empêcher le pire. Bâillements.
Du coup c’est moi qui actionne l’interrupteur. Fin très prématurée et c’est mieux comme cela.
Le réalisateur c’est David Cronenberg et le scénario est tiré d’un livre de Stephen King. Voilà deux noms qui nous disent quelque chose. Je ne sais pas comment ils ont fini par attirer tant de notoriété, car autant pour ces films que ces récits, on se rend compte facilement que c’est totalement surfait.
Des usurpateurs casse-bonbons voilà ce qu’ils sont vraiment !
Ces films violents et racoleurs sont pourtant appréciés d’un large public. Ils touchent ceux qui ne cherchent pas le dépaysement trop loin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dead_Zone_(film)