Des frissons partout (1964) 5,5/10 Eddie Constantine

Temps de lecture : 2 minutes

Série B et fière de l’être. Visez ce titre suggestif et titillant !

Le Eddie Show avec ses petites pépés.

Eddie Constantine est un Américain souriant qui a été adopté par le public français de l’époque. Il n’est d’ailleurs américain que de naissance. Ses parents étaient russo-polonais ! Il a beaucoup bourlingué, terminant son parcours en Allemagne en 1993 à 75 ans.

Bien qu’il soit surtout connu comme Lemmy Caution, il n’est pas si superficiel que cela. Il a même tourné avec quelques grands : Rainer Werner Fassbinder, Mika Kaurismäki, Lars von Trier, Jean-Luc Godard…

Sa gouaille de faux titi parisien, le rend sympathique. Surtout avec ce paradoxe, qu’il est plus grand que la plupart des Français. Il est même musclé, rusé et bagarreur. Et donc tout lui réussit.

Il participe à la belle décontraction de ce cinéma français périphérique. Il contribue à ce genre simple et facile à digérer, qu’est la petite comédie d’action. Un exercice résolument sans prise de tête.

Quand la discussion ne suffit plus, et c’est le plus souvent le cas, on cogne. Les hommes sont soit des hommes avec un grand… machin, soit des mauviettes.

Les femmes sont hyper féminines. Elles le démontrent sous tous les angles possibles. Ces belles à croquer sont plus appétissantes que dans le Candy shop, du groupe de rap 50 Cents (2003). Une « offre » grand luxe et sans chichi !

Perrette Pradier, Daphné Dayle, Sophie Hardy, Janine Vila, Sonia Silver, Gisèle Robert, Patricia Viterbo, Josy Andrieu, Corinne Bloch, Mireille Gallot : autant de noms, dont sans doute ni vous ni moi, nous nous souvenons et à qui pourtant je voudrais rendre hommage ici.

Elles savent se défendre ces « beautés », n’en déplaise aux archéoféministes.

  • Maintenant, les Khmerettes roses ne le permettraient plus. On n’a plus le droit de s’emballer pour la grâce, la jeunesse, ni même la « biodiversité » avec ce bouquet de beaux physiques. Seules les cinquantenaires et plus, et encore, les plus hargneuses, semblent avoir le droit de la ramener. Triste époque !

On peut retrouver dans ces scénarios « rien que pour vos yeux », une certaine inspiration de type « comics ».

Les bandits sont datés, mais pas plus que dans les films franchouillards de l’époque. La chirurgie esthétique était dans l’air du temps, alors on en parle. Le redresseur de tort est un infiltré. Les flics sont souvent benêts. Il y a des faux bijoux à la pelle (le verre ne coûte pas grand-chose). Le scénario est tiré par les cheveux.

Mais une fois de plus, Eddie sauve « un peu » le film. Un peu phallique le flingue dans cette position .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_frissons_partout

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