Serge Armand, l’homme qui voulait faire la loi.
On en a vu passer des escrocs crédibles, mais des comme Serge Armand sont exceptionnels. Cette affaire complexe est bien exposée par Christophe Hondelatte, assisté des témoins qu’il a invité.
Ce criminel récidiviste, se veut un grand entrepreneur de BTP. Il ne souffre aucune concurrence dans son univers de cowboy. Il a la gâchette facile. Et bien entendu ce psychopathe n’avoue jamais ses méfaits.
Cet homme massif alors qu’il a 45 ans, commandite l’assassinat de son concurrent Jean-Luc Gilles. Il réussit son coup en puisant d’abord dans son personnel. Mais outre la question commerciale, qui n’a plus lieu d’être puisqu’il a tout perdu, c’est le père de Jean-Luc à qui il veut faire du mal. Cet Angelin Gilles a contribué à le faire tomber une première fois, dans une autre histoire criminelle non encore jugée. Il devra pleurer son fils toute sa vie.
Ce n’est qu’à la fin du procès en appel, que ce criminel cancéreux, sur le point de mourir, acceptera de reconnaître les faits. Acculé précédemment, ce menteur notoire avait jusqu’alors minimisé : « je ne voulais qu’il n’ait qu’une correction ».
- Par contre il n’avouera pas le meurtre précédent, celui de Carol Dufresne, un agriculteur qui lui avait pris sa femme.
Une « belle » enquête a permis de coincer la clique. La bande des 4 exécutants, Stéphane Foucrier, « Mindy » le Lituanien, Daniel Delplanque et Marie-Hélène Janois, sera coffrée. Le bonhomme aux multiples casseroles ira lui aussi en prison : «malversation, harcèlement, fraude, corruption, chantage, violence, extorsion, menace, vol, intimidation, recel, meurtre… »
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