Féminisme punitif, agressif, castrateur et dictature des ultra féministes

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Derrière le féminisme agressif, il y a un présupposé idéologique victimaire.

La mécanique belliqueuse qui est construite à partir de là, est ultra-classique.

  • L’axiome : les femmes sont des opprimées.
  • Les coupables : les hommes en sont collectivement responsables.
  • La sanction : il se pourrait bien que l’instinct de domination soit dans leurs gènes.
    • Alors seule la castration est capable de les neutraliser.
  • En attendant, ils doivent être culpabilisés, punis à petit feu, et il faut qu’ils payent pour leur faute originelle.
  • L’égalité n’est pas un but suffisant, il faut une revanche ; et donc une inversion du supposé rapport de force.
    • Tous les moyens sont bons pour obtenir réparation de ce préjudice, qui selon elles a duré des millénaires.
    • A minima il faut opérer une discrimination positive.
  • Celles qui ne sont pas pour ce combat sont contre elles.
    • Il faut afficher la couleur par des signes ostensibles.
      • La beauté, le sourire, la douceur, la belle présentation, la grâce, sont recherchés par les hommes. Soyons moches, peu amènes, mal fagotées et violentes.
      • Il faut proscrire la séduction qui serait une attitude coupable de soumission chez les femmes. Et tout ce qui va avec, comme le maquillage qui envoie des signaux sexuels, les vêtements qui soulignent les courbes de la féminité etc.
    • Il faut détruire ce qu’on considère comme les symboles de l’oppression.
      • Et bien entendu le combat contre les concours de Miss tient une belle place là dedans.
      • C’est la guerre aux images, qu’ont menées toutes les religions.
      • Peu importe que tous les arts aient magnifié, à juste titre, les spécificités de la beauté féminine pendant des millénaires. Désormais toute représentation de ce type sera considérée comme de dégradantes affiches de vente de bestiaux. On sent bien le puritanisme, pas trop bien caché, là derrière.
    • La sexualité homme femme est juste tolérée. C’est un moyen d’asservissement de l’homme qui on le sait n’arrive pas à dominer ses pulsions. Mais le mâle n’aura pas le droit de préférer la belle jeune femme avenante, à la sexagénaire revêche.

On a donc des syllogismes marxistes classiques. A peu près les mêmes que l’on retrouve par exemple dans les mouvements anti-capitalistes obtus, les anti-racistes extrémistes, les décoloniaux forcenés : cela démarre toujours d’une révolte contre une oppression présumée permanente. Et cela devient une lutte de pouvoir très classique. Et comme toujours, derrière tout cela, il y a la surenchère des commissaires politiques. C’est en réalité leur statut à eux qu’il s’agit de promouvoir. D’où leur grande gueule.

On peut accommoder ces principes simplistes à toutes les sauces. Chacun pouvant se sentir victime de quelque chose. Le seul tabou – mais il y a des exceptions – : ne pas revendiquer en tant que victime d’une minorité.

Fondamentalement il s’agit de tout considérer en termes de rapport de force. C’est un concept très simple à manier et on peut convaincre les masses avec cela. Cela a marché un bon moment avec l’opposition voulue entre méchants patrons et gentilles classes laborieuses. Certains y croient encore. Pourquoi donc se priver d’un si efficace piège de la pensée.

Le but est la dictature :

  • dictature du prolétariat à l’origine
  • dictature féministe
  • dictature de bon nombre de minorités

Vouloir limiter le couple à un combat permanent est bien affligeant.

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