Femme : éducation, destinée intellectuelle, féminisme. MC Schuyten.

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L’éducation de la femme par MC SCHUYTEN (1908)

NDLR un monument dû à certains esprits « scientifiques » de 1900. La mauvaise foi et les jugements d’autorités de cet antiféminisme sectaire, égalent ou surclassent les vociférations de certaines féministes intolérantes d’aujourd’hui. On serait quand même tenté de les mettre dos à dos !

L’ouvrage fait 500 pages en tout. On ne peut pas tout retranscrire d’un coup. Mais sincèrement d’autres morceaux d’anthologie et perles le méritent.

Les « données » préliminaires, dont on vous dispense, sont supposées démontrer par les chiffres, la supériorité intellectuelle de l’homme sur la femme… et du riche sur le pauvre.

Laissons la plume à M.C. Schuyten. On prend le texte au moment où il lâche la vapeur. Jusque là il s’était appliqué pendant plus de 150 pages à faire moultes mesures comparatives entre femme, homme, pauvre, riche.

les femmes doivent servir les hommes

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LA DESTINÉE INTELLECTUELLE DE LA FEMME – UN MOT SUR LE FÉMINISME (premier chapitre sélectionné)

L’éducation intellectuelle de la jeune fille doit avoir un but bien défini en harmonie avec son individualité et sa destinée probable. L’analyse démontrera assez tôt de quoi elle paraît capable et dès lors la direction à prendre, au point de vue de la tendance prépondérante, se précisera petit à petit.

Si nous sommes d’accord que la femme-mère, l’épouse, doit posséder des qualités intellectuelles générales lui permettant de suivre, de seconder même son mari, si nécessaire, de diriger son intérieur à la satisfaction de tout le monde, et d’avoir des idées saines sur le traitement pédagogique des enfants, on peut discuter la question à savoir jusqu’où doit être poussée son intellectualité. N’ira-t-on jamais trop loin? Doit-elle être savante, artiste ?

On peut répondre déjà, immédiatement, que la bonne tenue de la maison, qui doit être dirigée avec infiniment de tact, souffrira en plus d’un endroit si la maîtresse, au lieu de s’occuper de la propreté de son ménage et de l’économie de sa cuisine, se livre avec frénésie à la lecture de l’auteur du jour, à la peinture sur porcelaine, ou si elle se pâme journellement pour une couple d’heures devant son piano; de même celle qui se passionne pour les formules algébriques et géométriques — j’en ai connu comme cela quelques-unes — ne fera qu’une médiocre figure dans son ménage. L’impression que l’intellectualité est nuisible au rôle naturel de la femme marche insensiblement vers la certitude.

Par-ci par-là des voix autorisées se font entendre, des voix de savants qui n’arrivent pas avec des paroles seules mais qui sont suffisamment documentés au point de vue statistique et expérimental pour nous donner à réfléchir et nous permettre d’accepter la possibilité que notre tendance démocratique à pousser la scolarité féminine aussi loin que celle des hommes pourrait bien être une erreur.

N’y a-t-il pas des limites à tout et ne peut-on pas exagérer même dans les nobles actions ?

Examinons avec soin l’état actuel de cette question et tâchons d’en dégager, en toute sincérité, la direction à prendre pour faire naître un système éducatif féminin répondant à tous les besoins, conforme aux nécessités de la race et de la société.

D’abord on ne parlera jamais d’équivalence entre les deux sexes, je suppose. Elle est fondamentalement impossible. Dès lors il existe une différenciation telle que l’un est supérieur à l’autre ; il n’y a pas à en sortir.

Lequel?

Mais cela dépend île la fonction dont on parle.

La femme est supérieure pour tout ce qui concerne la reproductivité physiologique: quand le rôle de l’homme, immédiatement après la fructification, est parfaitement terminé au point de vue de son concours pour la reproduction, celui de la femme commence au même moment d’une façon réellement active; et cela avec d’autant plus de courage et d’abnégation, avec d’autant plus de joie intime, que la nature l’a savamment organisée pour cela ; elle s’absorbe complètement dans son rôle, ne vit plus que pour le fruit de ses entrailles ; elle se sent inconsciemment responsable de la descendance, la sauvegardera au prix de ses forces,de sa santé, de tout son être. Là elle est supérieure.

L’organisme mâle ne saurait sans doute pas supporter les mêmes affres, les mêmes douleurs, ne saurait ni prodiguer les mêmes tendresses inlassables ni répandre à torrents les mêmes trésors d’amour.

Ici la femme est, à bon droit, gâtée par la nature.

Et la nature, prévoyante toujours, appliquant le principe de la division du travail déjà avant l’apparition des êtres humains, l’aurait en outre comblée au point de vue intellectuel? Ce serait incompréhensible. Mais il n’en est pas ainsi, avec certitude.

Les féministes ont beau prétendre le contraire, ils ne réussiront jamais à nier l’évidence des faits parfaitement contraires à la thèse de la supériorité ou de l’équivalence intellectuelle de la femme.

– à suivre ici : Infériorité intellectuelle de la femme. Preuves MC Schuyten. Hérédité et race.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3047104v/

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