Fighting (film 2009) Avis. Résumé. 6/10 Tatum. Dito Montiel 

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Channing Tatum campe ici un beau garçon qui est à la fois sympathique, franc et direct. C’est l’image qu’il renvoie habituellement. Je l’apprécie bien.

Mais ce lion sait aussi être un combattant acharné. Cet ex-sportif bénéficie d’un rôle taillé sur mesure. Il est tout en muscle et a donc parfaitement le physique de l’emploi. A force de le voir dans ces situations pugnaces, on finit par confondre l’acteur et son personnage. A noter cependant que dans la vraie vie, il a été danseur, footballeur, pratiquant des arts martiaux mais pas boxeur.

La lutte privée n’est plus vraiment un sport, mais un réel combat de l’extrême. Les règles sont quasi absentes. On n’est pas loin de la lutte à mort. La violence est débordante et de nature à griser les parieurs. Compte tenu de l’importance des enjeux, tout le monde est attentif.

Le félin est coaché par Terrence Howard, un autre acteur d’envergure. Ici, ce semi-professionnel fait ce qu’il peut. Il n’a qu’un seul poulain. C’est un petit joueur dans ce monde à part. Avec ces deux là, on est dans le couple à la macadam cowboy ; en moins sinistre et looser, cependant.

Tatum est un gagneur et il va effectivement gagner. Pourtant dans son plus grand défi, il aurait mieux valu qu’il se couche. Le coach a été piégé dans un accord perdant/gagnant.

L’animalité ne se résume pas aux coups portés ; il y a aussi irrésistible sex-appeal du beau mâle bourré de testostérone, dur en dehors et tendre en dedans. La titillante Colombienne Zulay Henao succombe assez rapidement à ses charmes. Et ceci d’autant plus que Tatum sait se montrer attentif, doux et protecteur. Ils s’envoient des signaux forts, ce qui provoque la désapprobation ferme de l’abuela (grand-mère latina).

Ah ces échanges de regards prometteurs ! Qui ne rêverait d’être à la place de l’un ou l’autre de ses jeunes premiers (*) ?

On rajoute à l’intrigue une histoire de conflit père/fils passablement œdipien et somme toute bien inutile.

L’histoire est globalement assez simple et se finit par un happy end un peu trop téléphoné. Qui peut vraiment croire qu’on peut encaisser 1.000.000 de dollars aussi facilement et qu’on peut échapper à la pègre, juste en prenant une voiture pour rejoindre l’autre côté des États-Unis ?

Le film précédent du réalisateur Dito Montiel est le passable Il était une fois dans le Queens (A Guide to Recognizing Your Saints) (2006) 6.5/10, avec le même Tatum, également une brouille père/fils et pas mal de coups de poings.

(*) … ma note complaisante de 6/10 a été clairement boostée par la beauté du couple et leurs très agréables interactions.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fighting_(film,_2009)

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