Idéologie des éducateurs et autres sauveurs de l’humanité : films et documentaires

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Petite réflexion suite au visionnage de L’intrusa (2017)

Au centre de ces films là, on sent bien qu’il y a une forte spéculation émotionnelle sur le fameux lumpenproletariat (prolétariat en haillons), un catégorie qui fut bien utile à la démonstration de feu le marxisme-léninisme.

  • Les bourgeois bien entendu désertent ces quartiers pauvres. Peut être même qu’ils encouragent la misère du bon peuple.

C’est comme pour ces boat-people, qu’on nous met régulièrement sous le nez. Comme si les sociétés libérales étaient responsables de tous les naufrages.

  • Les « sauveteurs du monde » et les illuminés qui traînent là autour, sont bien sûr eux au dessus de tous soupçons, même si de fait ils participent à la spirale infernale.

Il y en a un peu marre des appels à la compassion et à l’assistanat, qui se font sur cette forme dévoyée, et qui mine de rien sont pleins d’arrières pensées.

Toutes les « religions » ont joué de la corde des appels à la générosité. Et des ONG ne sont pas loin de ce statut apostolique.

Bien sûr qu’on comprend la nécessité d’aider ces pauvres gosses en déshérence, mais pas au profit d’une idéologie béni-oui-oui sommaire.

Il faut vraiment qu’on sorte de ce piège de la pensée.

Les États doivent reprendre les choses en main, de manière digne, plus efficace, mieux construite et réellement désintéressée. Il y a quelque part le besoin de retour à ce qu’on appelle l’intégration, au sens le plus large du terme. C’est à dire non seulement ethnique, mais aussi sociétale et républicaine.

Les secouristes de la misère se plantent devant nous, les pieds dans ce quasi cloaque, avec leurs idées bien arrêtées, en s’arrogeant fièrement le monopole du coeur. Et comme nos sociétés ne veulent rien voir, elles laissent faire. Et les plus riches d’entre elles, subventionnent larga manu, en se bouchant le nez et en détournant le regard.

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