Infériorité intellectuelle de la femme. Preuves MC Schuyten. Hérédité et race.

Temps de lecture : 8 minutes

En 1908, MC Schuyten mène un combat acharné contre les féministes de son époque. On le sent assiégé.

Si vous ne l’avez pas encore lu, vous pouvez commencer par le premier chapitre sélectionné : Femme : éducation, destinée intellectuelle, féminisme. MC Schuyten.

Dans ce deuxième chapitre de morceaux choisis, il va tenter de démontrer le bien-fondé de sa thèse : un homme héréditairement plus doué intellectuellement qu’une femme. Mais bien sûr l’argumentation prête à sourire.

Pour lui, il s’agit d’établir ceci :

1° que les hommes supérieurs ont toujours été, et sont toujours, plus élevés que les femmes dites supérieures ;

2° que cela n’est pas dû aux circonstances sociales ou autres qui empêcheraient les femmes de se développer librement ;

3° mais bien aux dons intellectuels moindres qui sont l’apanage de la femme ;

4° d’où il est permis de conclure que les empêchements sociaux éventuels sont de moindre valeur que les propriétés héréditaires ;

5° que l’intellectualité supérieure est une propriété spécifique mâle ;

6 facilement explicable par ce fait qu’elle est moins nécessaire pour la femme qui a moins la responsabilité de la réussite et du maintien de la descendance.

«Infériorité intellectuelle de la femme. »

Puisque tout le monde n’est pas convaincu encore, il est nécessaire de reproduire, surtout ici, dans un livre de pédagogie, les arguments positifs d’où la vérité doit découler avec aisance pour tout esprit impartial.

Preuves par la Hollande.

J’ai, entre autres, précisément à ma disposition les rapports concernant la discussion du problème qui a eu lieu ces dernières années en Hollande.

Ils sont écrits en belle langue néerlandaise, mais peu connus, comme j’ai pu constater, par les intéressés des diverses nationalités et c’est grand dommage ; car ils sont un peu plus sérieux que ce que l’on rencontre d’ordinaire et inspirent par leur caractère hautement scientifique la confiance et la sympathie. C’est surtout la « Société pour la défense des intérêts de la
femme », à Rotterdam qui a provoqué l’examen de la question en invitant deux professeurs d’Amsterdam, H. Treub et C. Winkler, d’opinions diamétralement opposées, à ouvrir le feu dans deux séances publiques tenues le 3 mars et le 10 novembre 1898. Les débats sont réunis dans une brochure des plus instructives intitulée : « La Femme et l’Étude ».

La Femme et l’Étude

Je m’efforcerai d’en donner un résumé, en mettant ensemble d’un côté les arguments qui ne plaident pas en faveur de l’intellectualité de la femme, de l’autre les arguments contraires. Nous verrons ensuite quelques opinions de savants des divers pays, puis nous tâcherons de formuler notre propre opinion qui restera le fil conducteur pour tout ce qui va suivre.

Un homme qui n’a pas participé au mouvement collectif de la société susmentionnée est le D r W. D. Cox, de Deventer. Il a cependant écrit un mémoire-résumé tellement bien fait que je ne résiste pas à la tentation de le reproduire d’abord, tant que faire se peut.

Le mémoire intitulé « Sur l’équivalence de l’homme et de la femme » a paru dans les « Feuilles psychiatriques et neurologiques » de 1898 et contient, brièvement et librement rapporté, ce qui suit.

Sur l’équivalence de l’homme et de la femme : 10 femmes célèbres contre 10 hommes célèbres

L’auteur part des idées générales que voici :

Aucune question sociale ou psychologique, ne peut être résolue que par les méthodes élaborées par les sciences naturelles se basant sur les faits sans conteste révélés par elles. S’il est démontré qu’il existe une inégalité biologique entre l’homme et la femme il doit en résulter une inégalité sociale.

Quand on veut comparer la valeur réciproque de deux races d’animaux au point de vue d’une propriété déterminée, on aura soin de comparer entre eux un certain nombre des meilleurs représentants de chaque groupe, par exemple : l’examen de dix beaux types de chevaux de trait belges, comparés à dix autres spécimens de chevaux de courses anglais des premières marques, suffira pour conclure que les premiers sont les meilleures bêles de somme et que les derniers sont les meilleurs coursiers. Il ne faut pas procéder autrement, pour rester conforme aux exigences de la plus sévère logique quand il s’agit de comparer des intelligences.

Il suffira donc de mettre sur une seule ligne les hommes remarquables avec les femmes les plus célèbres dans les arts et les sciences et de voir, pour constater dans quel sexe on rencontre la spécialité la plus élevée.

Eh bien, quand on procède ainsi on ne trouve pas une seule femme célèbre comparable à un hommecélèbre.

Adressez-vous à un homme de science sérieux et demandez-lui les noms de quelques types en vue de sa spécialité ; il vous en nommera de suite 5 ou 10; mais demandez-lui ensuite quelques noms de femmes, il se grattera les oreilles. Il en est de même sur le terrain artistique : une dizaine de célébrités masculines sont trouvées instantanément; pas une seule femme ne leur est comparable ! Une enquête faite par Cox parmi les diverses spécialistes pour avoir une appréciation concernant les femmes célèbres connues — Sophie Germain, Sonja Kowalewska, etc — a abouti à cette conclusion générale et unanime que ces femmes ont produit du bon travail, supérieur même à celui de plus d’un représentant du sexe fort; mais qu’en rien ils n’ont contribué à transformer la science on à lui donner des bases nouvelles ; elles ne sont ni un Newton, ni un Kepler, ni un Huygens, ni un Maxwell, ni un Gauss, ni un Faraday Il manquait à leurs travaux la génialité. Les problèmes résolus par elles étaient posés par d’autres. Elles n’avaient rien d’un Galilée, d’un Darwin, d’un Herz.

Les femmes excellent dans l’art de reproduire, ce que l’on peut s urtout bien constater en musique et en peinture, où elles peuvent atteindre un grand degré de perfectionnement technique. Mais où sont les Mozart, Beethoven, Chopin, Wagner? Où sont même les techniciens par excellence qui ont nom Liszt, Joachim, Wienawsky, Rubinstein, Sarazate ?

Marie Baschkirtzew est réputée comme peintre célèbre. Mais s’appelle-t-elle Rembrandt, Rubens, Raphaël, Corregio, Murillo ?

Il serait ridicule d’y songer.

Où le genre de la reproduction se déclare chez la femme superbement c’est au théâtre. Sara Bernhardt n’est pas inférieure aux meilleurs acteurs mâles. Cette particularité sera expliquée plus loin.

Ce n’est pas faute de ne pas avoir sa chance !

Ceux et celles qui voient assez clair pour reconnaître que les conclusions précédentes sont inévitables, objectent que des conditions sociales défectueuses, maintenues pendant des siècles, sont seules la cause déterminante de l’infériorité de la femme.

Pour y répondre il suffit de rappeler comment certains hommes éminents ont dû lutter contre les misères sociales de toute nature. François Galton, l’anthropologue anglais bien connu, a fait une étude spéciale de cet objet et arrive à la conclusion sui
vante : « Les entraves sociales sont incapables d’arrêter les hommes de grand talent de devenir éminents. En outre les avantages sociaux sont incapables de donner cette modalité à un bomme de talent moyen »

Si cette conclusion n’est pas applicable à la femme celle-ci est déjà inférieure ne fût-ce qu’à ce seul point de vue. Mais il y a plus. L’étude des femmes remarquables démontre encore que durant leur vie elles n’ont pas dû franchir des barrières sociales bien élevées. Certaines d’entr’elles ont bien dû vaincre des préjugés presque indéracinables, mais outre qu’elles ont toujours rencontré, à un moment donné, l’aide et la sympathie de collègues mâles arrivés au pinacle de la gloire, dans les arts ces barrières ont disparu depuis longtemps. Malgré tout cela elles sont toutes restées, même dans les sphères supérieures, nette ment inférieures aux éminences mâles parallèles.

Dans le livre de Rebière l’histoire de quantités de femmes supérieures n’indique en rien l’existence de barrières sociales infranchissables.

D’où provient donc leur infériorité?

On peut objecter encore que les femmes les plus douées, s’étant mariées, ont été détournées de celte façon de leurs destinées. Puisque le hasard doit être considéré comme exclu, examinons donc si les femmes très intelligentes se marient plus ou aussi facilement que les autres.

Elles ont le sale type dogmatico-indépendant ou sont moches

D’après Galton « les tantes, sœurs et filles d’hommes éminents ne se marient pas en général en si grand nombre que les autres femmes » parce que « la plupart d’entre elles appartiennent soit à un type dogmatico-indépendant ce qui est peu engageant pour le sexe fort; soit au type sans attraits, dû à la timidité ou aux manières bizarres qu’on rencontre souvent chez les jeunes descendantes de personnes géniales, ce qui est également désavantageux au point de vue des chances matrimoniales ».

Mais il y a plus, Quetelet a trouvé que l’âge moyen auquel la femme se marie est 25 ans, et Gal ton que les femmes intellectuelles se marient un peu plus tard.

On pourrait, pour expliquer leur absorption éventuelle par le mariage, en déduire qu’elles n’ont jamais été remarquées avant l’âge de 25 ans. Cela est improbable parce que de plusieurs femmes connues on sait le contraire. Enfin plusieurs femmes éminentes mariées n’étaient pas du tout dans des conditions de souci telles que leurs affaires de famille et de ménage auraient pu les détourner des travaux supérieurs.

L’homme supérieur par nature, car il est le mieux placé.

Alors quoi? tout simplement que l’homme a reçu de la nature des dons intellectuels spéciaux auxquels la femme, de par son essence, ne peut jamais prétendre, malgré son énergie, sa persévérance et son application.

Pourquoi l’homme a-t-il été favorisé ainsi?

Il est sans conteste qu’une intelligence très développée, dans la lutte pour la vie et le maintien de la race, est plus utile pour l’homme que pour la femme.

En effet, grâce à elle il se crée une position, rend les chances de mariage plus grandes, la création et le maintien d’une descendance plus certaine.

Plus elle est instruite et intelligente plus elle aura difficile à se marier

Pour la femme il en est tout autrement. D’abord son intelligence dans le mariage ne détermine pas avec la même force la place du ménage dans la société, ni les chances de continuer la famille ; en outre plus elle est instruite et intelligente plus elle aura difficile à se marier, puisque ses exigences seront plus grandes et que dans son jeune âge elle se sentira peu attirée vers les hommes.

Sois belle et tais toi

L’intelligence de la femme ne détermine pas en général ni le choix du mari, ni le maintien du ménage, ni la prospérité de la progéniture. Il est connu, par exemple, que les hommes généralement, quand il s’agit défaire le choix d’une femme, ne font qu’une médiocre attention à son intellectualité ; et puisque : les femmes supérieures ne se marient pas ou beaucoup plus tard que les autres on peut en déduire ; qu’ils se contentent surtout d’une classe de femmes dont l’intellectualité, sans être médiocre, ne prend pas un vol trop élevé.

la haute intelligence est une qualité spécifique masculine + la plus belle queue (hum)

Il a été dit plus haut que la haute intelligence est une qualité spécifique masculine. On trouve facilement des exemples pour démontrer cette hèse.

La belle queue du coq, que la poule ne possède pas, et qu’il a hérité de son père, non de sa mère, est devenue spécifique au mâle par hérédité, sans doute parce que la poule en liberté a toujours donné ses préférences aux coqs avec les plus belles queues ; (Darwin), éliminant ainsi insensiblement les queues inférieures en même temps que le sens esthétique du coq, en vue du choix d’une femelle, était probablement d’une autre facture. Les queues mâles, tout en se purifiant sans cesse, devinrent ainsi de plus en plus spécifiques du mâle. Cela ne veut pas dire que la poule n’est pour rien dans la production de ces flamboyants appendices; en elles dort la tendance aux belles queues que ses fils hériteront mais dont elle-même doit se passer.

Sélection naturelle : aux hommes l’intelligence, aux femmes la séduction.

Il est probable que les phénomènes se sont passés de la même façon avec la haute intellectualité de l’homme et de la femme. Les femmes font le choix d’hommes capables, parce que ceux-ci rendent les chances de réussite du ménage et de la progéniture plus grandes. Les hommes au contraire se tournent vers les belles femmes, accortes, aimables, pratiques.

De cette façon sont nées, par sélection naturelle, la spécificité intellectuelle de l’homme, la spécificité des qualités séductrices de la femme.

Les faits, cités par Clalton dans ses études sur les familles d’hommes célèbres, corroborent celte déduction. Il prouve nettement que les propriétés intellectuelles supérieures d’une famille très intelligente se rencontrent surtout chez les membres mâles, en même temps que celles des membres féminins sont d’un cachet inférieur.

Galton trouve aussi que l’influence de la mère sur sa progéniture mâle est 2 fois et demi plus petite que celle du père. Il n’est pas encore démontré cependant sur quelles qualités spéciales elle se fait sentir de préférence.

Si vous ne l’avez pas encore lu vous pouvez revenir au premier chapitre sélectionné : Femme : éducation, destinée intellectuelle, féminisme. MC Schuyten.

A suivre…

D’après tout ce qui procède il pense avoir démontré ce qui suit (qu’en pensez-vous ?) :

1° que les hommes supérieurs ont toujours été, et sont toujours, plus élevés que les femmes dites supérieures ;

2° que cela n’est pas dû aux circonstances sociales ou autres qui empêcheraient les femmes de se développer librement ;

3° mais bien aux dons intellectuels moindres qui sont l’apanage de la femme ;

4° d’où il est permis de conclure que les empêchements sociaux éventuels sont de moindre valeur que les propriétés héréditaires ;

5° que l’intellectualité supérieure est une propriété spécifique mâle ;

6 facilement explicable par ce fait qu’elle est moins nécessaire pour la femme qui a moins la responsabilité de la réussite et du maintien de la descendance.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire