La Belle Ensorceleuse (1941) 6/10 René Clair

Temps de lecture : 2 minutes

« The Flame of New Orleans » est un film américain, réalisé par notre René Clair national. A l’époque, René Clair est un expat’ fuyant Vichy.

Revu ici :

Au centre du scénario, LA femme fatale, incarnée par Marlene Dietrich. Une autre fugitive bien connue, qui a judicieusement détalé devant le nazisme, mais qui n’échappe pas à ce genre de rôle qui lui colle à la peau. Personnellement je ne suis pas « ensorcelé » par Marlène. Bien que je tire mon chapeau à son interprétation dans L’Ange bleu de Josef von Sternberg.

Bruce Cabot, le beau mâle franc et direct, est une sorte d’Errol Flynn, en mode mineur.

Theresa Harris est pétillante dans son rôle de femme de chambre noire.

Je recopie ici le synopsis de Wikipédia.

C’est court et bien résumé :

Une aventurière qui se fait appeler « comtesse » (Marlène Dietrich) débarque à La Nouvelle-Orléans en quête d’un homme fortuné. Avec la complicité de sa servante Clementine (Theresa Harris), elle séduit Charles Giraud (Roland Young) un banquier naïf. Elle rencontre par hasard Robert Latour (Bruce Cabot), un beau marin. Alors que le mariage avec Giraud est imminent, la comtesse est reconnue par le russe Zolotov (Mischa Auer) qui l’a bien connue à Saint-Pétersbourg. Sans le vouloir, ce dernier compromet le mariage et la comtesse se voit forcée de faire croire qu’elle est la cousine vertueuse d’une femme de mauvaises mœurs dénommée « Lili ». La comtesse se déguise en Lili pour fréquenter des lieux peu convenables. Afin que son mariage se déroule bien, Giraud demande au marin Latour d’enlever Lili pour l’éloigner. Abusé par la double personnalité de la comtesse/Lili, Latour comprend finalement toute l’histoire et quitte La Nouvelle-Orléans avec la femme qu’il aime et qui l’aime, rendant le mariage de Giraud impossible.

C’est on ne peut plus classique. Une fausse comtesse, un double rôle, un pigeon, un beau capitaine, l’amour plus fort que l’argent… Un vrai vaudeville ! Tout s’emboîte bien mais rien ne surprend.

A noter les décors léchés, comme on savait en faire, pour qu’ils rendent bien en noir et blanc.

Mais on finit par se lasser des éternelles postures de séduction de la tigresse.

Une petite pensée nostalgique pour cette Nouvelle-Orléans, encore un tantinet française d’alors.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Belle_Ensorceleuse

Marlène Dietrich
Bruce Cabot
Roland Young
Theresa Harris

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