La Course au soleil (run for sun) (1956) 3.5/10

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En toute logique, si un film est méritant, on souhaite en voir le plus possible. A l’inverse, plus c’est nul plus on est pressé d’en finir.

Richard Widmark

Dans cette course à l’envers des films qu’on n’arrive pas à voir jusqu’au bout, ce navet sentimental serait bien positionné. Ce n’est pas le zapping le plus court que j’ai connu, mais tout de même.

On pourrait aussi lui attribuer l’ anti-Oscar de la prévisibilité, tant tout semble joué dès les premières minutes.

C’est une entité si négligeable que Wikipédia France ne s’y est pas intéressé.

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Il y a un écrivain qui ne produit plus rien et qui s’est réfugié dans le Mexique profond.

Une journaliste le poursuit pour savoir ce que cette ex célébrité est devenue. Il s’agit bien entendu de faire un reportage exclusif sur lui. Elle tient le scoop mais se garde bien de décliner sa fonction. Elle joue au touriste.

Et comme il se doit, ils vont éprouver des sentiments l’un pour l’autre. C’est d’autant plus évident qu’il s’agit du très viril Richard Widmark et de la très féminine Jane Greer. Il n’y a vraiment qu’eux, au début, pour feindre ne pas le savoir.

Une puissante bande de nazis expatriés vont les pourchasser. Ces fanatiques seront forcément bien cruels. Et bien entendu, après bien des péripéties, nos deux tourtereaux vont leur échapper. Pile poil avant le mot fin. Bien visé !

Il y a aussi l’Anglais caricatural en la personne de Trevor Howard. A noter qu’en V.O. il parle tellement dans sa barbe (invisible) qu’on n’y comprend rien. Je ne sais pas si le fait qu’il soit un traître à sa patrie y est pour quelque chose.

Voilà c’est tout.

https://en.wikipedia.org/wiki/Run_for_the_Sun

Richard Widmark
Trevor Howard
Jane Greer
Peter van Eyck

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