Ils sont agaçants ces films américains romantiques qui jouent aux affranchis mais qui se terminent inéluctablement en bluette conformiste.
Kevin Bacon nous fait un franc-tireur, qui selon les uns serait un adolescent attardé et selon les autres un Rebel Without a Cause (1955) à la James Dean, en plus intégré.
Révolté ou looser, la fin du film nous montre que c’est en fait un asocial en sursis. Il sera rattrapé par la « machine » et sera tout content de faire son mea culpa une fois qu’il aura la responsabilité de sa progéniture : “j’ai compris” dit-il.
Dans sa carrière d’acteur il n’a pas vraiment fait d’étincelles, à part Footloose à ses débuts. Rapidement il est cantonné dans les seconds rôles.
Sa compagne dans le long métrage, Elizabeth McGovern, est toujours aussi crispante avec son visage poupin et son assurance contre nature. Est-on vraiment obligé de se farcir de cet emblème effrayant de la bien-pensance ?
Alec Baldwin est le bon copain de Kevin Bacon dans le film. Toujours aussi terne l’artiste !
Toute cette tribu baigne dans le monde littéraire, ce qui entraîne nécessairement la moquerie de la belle famille. Ce n’est pas avec cela que Kevin Bacon va subvenir aux besoins de sa femme.
Et bien sûr tout se termine par un roman. Et c’est dernier est le script.
Une fois de plus, les scénaristes en panne se rabattent sur leur nombril, en pataugeant dans les affres et les gloires du roman.
Bide assuré !


https://en.wikipedia.org/wiki/James_Dean


https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_en_plus_(film)
