Un spectacle qui n’est pas aussi génial qu’on le prétend, même pour cette lointaine époque.
Mais il y a quelques trouvailles. Et c’est plutôt distrayant.
Tout repose sur la performance de Danny Kaye (David Daniel Kaminsky), cet acteur survolté, qui escalade les murs et qui nous sourit en permanence, avec un air de connivence.
Je me demande ce qu’il a bien pu manquer à cet homme, pour qu’il devienne une grande vedette de cinéma. Il en fait pourtant des tonnes pour retenir notre attention.
Aucun de ses films n’a été une œuvre mémorable. Mais ce n’est sans doute pas que de sa faute.
C’est dommage, car quelque part, il a l’air de mériter mieux que cela.
Il a du quitter l’école prématurément et s’est vite retrouvé à faire le comique pour survivre.
Je trouve qu’il fait intello empêché et perdu dans la farce. Ni trop crédible en intello, ni suffisamment empathique pour la farce.
Je le verrai bien dans un personnage double jeu à la Hitchcock. Mais peut être que finalement son registre conviendrait mieux au muet.
Il semble avoir eu plus de succès à la télé avec le « The Danny Kaye Show ». C’est donc avant tout un saltimbanque, un amuseur de foire. Il a fait son choix, on n’y revient pas.
L’histoire est une parodie classique des films de cape et d’épée romantique. Le méchant usurpateur, le princesse à marier, un robin des bois, ce bouffon autoproclamé, les quiproquos…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bouffon_du_roi
Danny Kaye
Glynis Johns
Basil Rathbone