Le Nouveau Protocole (2008) avis – Film racoleur et malhonnête de Thomas Vincent, Clovis Cornillac 2/10

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Dommage que Clovis Cornillac se prète à ces procédés puants.

On crée un scandale pharmaceutique de toutes pièces. Puis on se donne le beau rôle de justicier, tout petit tout mignon, déjà bien meurtri, et qui est désormais menacé d’être écrasé par les lourdes paluches de très méchants géants tout puissants. David Cornillac contre Big Pharma.

Bravo pour ce Frankenstein industriel fabriqué à dessein, juste pour nous faire le coup de cette “injustice” de cinéma. Qu’importe la ficelle, la France doit avoir peur et nos concepteurs en sont flattés.

  • On omet bien entendu de dire qu’il existe des règles strictes dans la fabrication des médicaments et dans leur nécessaire expérimentation. Il y a de nombreux gardes fous. Et la prudence est peaufinée à chaque instant. Un labo est loin de pouvoir faire n’importe quoi. Et si il le fait c’est sa mort assurée. Il faut se réveiller, on n’est plus du temps des “expériences” nazies.

Et au final de ce film idiot, c’est un véritable appel au meurtre du patron de la méga entreprise.

J’ai en sainte horreur ces procédés putassiers qui consistent à caresser le grand public dans le sens du poils, à un moment où bien entendu le sujet est sensible.

Vivement qu’il y ait un film honnête qui dise combien ces pseudos lanceurs d’alerte, ces forcenés du devoir de précaution, ont ralenti le progrès et de ce fait, ont engendré mort et souffrances inutiles. Les vraies victimes de ce néo-obscurantisme sont là.

Mais pour ce faire, il faut un vrai courage, que visiblement les scénaristes Éric Besnard et Thomas Vincent n’ont pas.

Et on connaît la suite, toute remarque venant de qui chercherait à comprendre aussi les arguments de l’industrie pharmaceutique serait immédiatement transformée en une possible corruption par ces derniers.

  • Tu défends le grand capital, c’est que tu es un vendu. On se croirait du temps de la dictature du prolétariat.

Ils ne sont même pas originaux, confer Effets secondaires (2013) 6/10 Soderbergh et bien d’autres.

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