Le Proscrit. Film Phil Karlson 1952. Anthony Dexter, Anthony Quinn, Michel Serrault. 4/10

Le Proscrit de Phil Karlson de 1952, voit s’agiter trois personnages, qui en font quatre, comme dans les Trois Mousquetaires. Il n’y a pas de magie là dedans. Simplement Anthony Dexter endosse un double rôle, soit deux parents proches dont l’un est roi, l’autre brigand. Jody Lawrance et Anthony Quinn font le reste. Deux et deux font quatre.

Ce n’est pas aussi « gentil » que dans l’hilarant La Gueule de l’autre de 1979, avec cet excellent Michel Serrault qui est à la fois homme politique renommé et son double en tant que comédien raté.

Anthony Dexter joue clairement une sorte de Cheik tout en muscle (Fleischmann, « l’homme de viande » est son vrai nom) et néanmoins un brin efféminé, à la Rudolph Valentino. Un anachronisme fort curieux.

Il n’y a aucune différence dans son jeu, qu’il soit noble ou truand. Toujours cette même affectation et distanciation qui passaient pour élitiste à l’époque et qui encombraient tous les films de cape et d’épée, et autres avatars. Cela a très mal vieilli.

On ne peut que constater les excès de ce Technicolor, qui a pourtant déjà des années derrière lui. La forme est aussi chromo que le fond.

Ce film médiocre ne mérite pas qu’on en dise plus. Phil Karlson serait un cinéaste génial, mais non reconnu. On peut en douter avec des navets comme celui-ci.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Brigand_(film)

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gueule_de_l%27autre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Phil_Karlson

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Dexter

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