Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (1965) 5/10

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J’ai presque honte d’avouer que j’ai vu ce film d’un bout à l’autre, c’est à dire pendant deux heures. Certes distraitement, mais quand même.

Je m’attendais peut-être à quelque chose de coquin, comme le laissait suggérer le titre et les belles formes de la pulpeuse Kim Novak.

L’œuvre – le mot est bien grand – trimbale cette jeune femme entre plusieurs maris potentiels successifs. La Tzigane – qui n’en a pas l’air – recherche impérieusement l’assistance et la sécurité. La chasse au mari fortuné est ouverte.

Mais elle se fera berner par un homologue masculin aussi désargenté qu’elle, et qui lui aussi cherche un bon parti.

Elle finira par épouser un vieil homme très riche. Sa vie de mariée est certes plaisante de jour, quand il la laisse tranquille et qu’elle profite des avantages pécuniaires. Mais c’est bien moins drôle la nuit quand le barbon veut profiter de son « achat ».

Comme l’aventurier traîne encore dans les parages, elle ira chercher du réconfort dans ses bras.

Le film fait très année 60 par sa légèreté et son sujet rose.

Ce n’est vraiment pas le film du siècle. Plutôt une arnaque. Le réalisateur Terence Young est plus à l’aise dans les James Bond.

Et pourtant on avait mis le paquet dans le casting. Vittorio De Sica est comte désargenté qui porte beau. Angela Lansbury incarne sa femme dépensière. Leo McKern est assistant filou. Le digne George Sanders figure le pigeon-banquier. Richard Johnson est le jeune premier. Et puis il y a Lilli Palmer etc.

Et c’était quand même issu d’un bouquin assez connu de Daniel Defoe (1722). Un gars qui est célèbre pour avoir écrit Robinson Crusoé.

Tout ça pour en finir avec un 5/10 !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_amoureuses_de_Moll_Flanders

Kim Novak
Richard Johnson
Angela Lansbury

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