Les beaux jours (2013) 4.5/10

Temps de lecture : 2 minutes

Qu’on soit vieux ou plus jeune, qu’est ce qu’on s’emm… ici !

La mise en place est ultra longue.

Pourquoi traîner ? On a compris d’emblée que la vieille Fanny Ardant allait se taper le beau jeune homme Laurent Lafitte. Rien de nouveau sous le soleil.

Cela n’arrive pas tout de suite, mais avec quelques hésitations et des états d’âmes exposés en long et en large. Ils nous montrent cela comme si c’était un exploit titanesque.

Ces bouche-trous émotionnels faciles, on en voit trop souvent dans ces scénarios si pauvres en idées. Je commence à bailler dès les premières minutes.

On n’est pas étonné non plus que Patrick Chesnais, le mari, se montre plus ou moins compréhensif. C’est comme cela, parait-il maintenant. On peut sortir de la salle maintenant ?

A l’évidence c’est un film de femme, vu l’importance laissée aux émotions. Si c’est comme cela en général (*)

Comme il faut meubler, on nous fait l’exposé du malheur des retraités de maintenant, en long et en large. La cible est ce centre « Les beaux jours » qui tentent tant bien que mal d’occuper ces has-been de la vie active.

Ce club d’activité ouvert tient de l’EHPAD.

On nous fait faire le tour de tous les ateliers. Là ils sont pris en charge comme des enfants, avec un encadrement qui donne l’air de respecter la personnalité et les aspirations de chacun. Le tout est assaisonné du néo-vocabulaire crispant de ces animateurs. Cette « dénonciation » implicite de ces lieux est un exercice imposé.

Ouais, ouais, on sait. Si t’es pas content(e) t’avais qu’à pas y aller.

Et la démonstration est lourde et grinçante, comme trop souvent dans ce cinéma français nombriliste et en totale perdition.

Jean-François Stévenin, Fanny Cottençon, Catherine Lachens sont en effet, à leur manière, des retraités du cinéma. Ce n’est pas qu’ils jouent mal. Ce n’est pas de leur faute si le film est médiocre.

Les Césars, une institution totalement déconsidérée, avec des juges qui n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, ont sélectionné ainsi :

  • Meilleure actrice pour Fanny Ardant
  • Meilleur acteur dans un second rôle pour Patrick Chesnais

Mais sans doute qu’ils ont eu un sursaut de lucidité car ils se sont bien gardés de leur décerner le prix.

La réalisatrice Marion Vernoux a eu la main plus heureuse comme scénariste de Vénus Beauté (Institut) –

(*) à la niche les féministes aboyeuses!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Beaux_Jours_(film,_2013)


Fanny Ardant

Laurent Lafitte
Patrick Chesnais
Jean-François Stévenin
Fanny Cottençon
Envoi
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