Mon dieu que ce cinéma néo-réaliste, d’inspiration post-fasciste, a terriblement vieilli ! En 1947 Joseph Staline et son communisme autoritaire, étaient encore très appréciés en Europe de l’Ouest. Il ne faut pas oublier les maitres à penser de cette clique de « créateurs ».
A l’époque, critiquer ces films marxistes vous faisait passer pour un réactionnaire compromis avec Mussolini et/ou Hitler. Mais maintenant on est libre et on a le recul historique. On échappe sans effort à ce piège de l’esprit.
Et si on a un peu d’égards pour les victimes de ce système bolchevique, il n’y a pas de raison de reste béat de nos jours, devant ces « œuvres » simplistes, ostensiblement tournées vers l’Est.
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Pour la démonstration, on a d’un côté les promoteurs corrompus et les spéculateurs, et de l’autre les pauvres qui sont ontologiquement vertueux.
Les politiques sont entre les deux. Ils font leur « cinéma » devant le peuple, avec moult promesses qui ne sont jamais tenues. Mais dans le fond, ils sont forcément acoquinés avec les possédants, puisque la propriété c’est le vol.
- C’est l’ultra-gauche d’après guerre, qui nous raconte cela. Et à en juger les propos d’un Jean-Luc Mélenchon et de sa meute, les professionnels de l’indignation raisonnent toujours de la même manière. A moins qu’ils ne feignent de croire à ce blabla, qui leur assure une position de gourou savant, guidant le « peuple ». Les faibles d’esprits se laissent toujours prendre par ces thèses revanchardes saugrenues. Surtout ceux qui croient qu’on peut les raser gratis. Le populisme a toujours de beaux jours qui chantent devant lui.
La louve irrationnelle Anna Magnani, partage la débine des paumés. Cette femme excessive est forcément tout en bas de l’échelle à l’écran, près des ordures et des WC uniques de la zone. Mais dans la vraie vie cette ancienne pauvre, ne dédaignait pas le luxe.
Avec ses yeux cernés en permanence, ce personnage christique semble porter tous les péchés du monde. Dans le film, la Mamma Roma (1962) est peu à peu chargée de bousculer l’« ordre établi ». La femme anti-glamour qui se défie de la politique deviendra quand même députée pour la cause.
Mais il ne faut pas se tromper. Ce n’est pas une Jean-Paul Sartre politisée à mort, refusant le prix Nobel, c’est une Anna Magnani qui accepte volontiers son Oscar.
Le réalisateur Luigi Zampa fait ce qu’il peut avec ce thème politico-syndicalo-misérabiliste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Honorable_Angelina
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Magnani
