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Stephen Frears ne m’est pas particulièrement sympathique. Pour tout dire, il suffit que je vois sa signature sur une affiche de film, pour que j’ai envie de partir en courant.

Pourtant une nouvelle fois, j’ai essayé de m’accrocher, avec ce Mary Reilly. Je me suis vite rendu compte que ce film joue maladroitement le concept Dr. Henry Jekyll / M. Edward Hyde. Et comme il est fondamentalement racoleur, il est heureux d’y associer la consonance Mary Reilly / Mary Jane Kelly de Jack l’Éventreur. Ce Reilly, il ne l’a même pas inventé puisqu’il vient du livre éponyme de Valerie Martin.

Tout cela c’est du pipeau. Le film est inintelligent, vulgaire et trop étroitement mélodramatique.

Julia Roberts n’est pas crédible en victime absolue. Elle est martyrisée en permanence. Cela commence avec son père, qui la donnait à un rat agressif. Mais tout l’univers est ligué contre elle finalement. C’est donc que Julia sera sauvée à la fin, comme dans tous les scénarios minables.

Peine perdue lubrique Frears, on n’a pas spécialement envie de connaître les dessous de cette soubrette d’opérette.

John Malkovich a l’air de s’ennuyer en bourreau, comme en saint homme. Il devra forcément payer l’addition.

47 000 000 de $, pour si peu au final ! Ils ont perdu beaucoup d’argent, ce qui nous rassure. Et encore ceux qui ont payé leur billet ont été abusé par la présence de nos deux comédiens célèbres et la promesse d’une ambiance horreur glauque.

« Julia Roberts a été nominée en tant que pire actrice par les Razzie Awards et Stephen Frears a été sélectionnécomme pire réalisateur »