Minute de Vérité. Deepwater Horizon. Explosion, incendie hors normes. 7/10

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Si l’action fatale peut se résumer en la minute finale du documentaire, alors autant leur faire confiance et aller à la fin directement. Ce stratagème est permis par les box de maintenant. Je ne devrais sans doute pas insister là dessus, car cela risque de décourager les valeureux réalisateurs de la série…

En plus, vous connaissez déjà bien la rengaine « une catastrophe n’arrive jamais pour une seule raison… ». Et comme il se doit le film ressasse toutes les causes qui s’enchaînent depuis la conception de la plateforme, jusqu’à l’étincelle fatale. En dehors des défauts structurels et des facteurs déclenchants, on y rajoute le brouillard mentale résultant des retards stressants, des pressions hiérarchiques mal équilibrées et cet appât du gain lorsqu’il est sans considération pour le respect des normes de sécurité et les hommes. Pourtant ce film américain ne sombre pas pour autant dans l’anticapitalisme.

Les descriptions sont claires et nettes, car elles sont issues des enquêtes officielles et des différentes prises de position publiques des responsables.

Les sites Internet commerciaux, à accès monnayé, et situés en début du ranking Google, déversent toujours le même condensé. Ils ne font que se recopier l’un l’autre, y compris parfois avec les fautes, à partir d’un document formaté destiné à la presse. Le voilà :

« Le 20 avril 2010, la plate-forme pétrolière “Deepwater Horizon”, située dans le golfe du Mexique, subit une explosion suivie d’un incendie pétrolier d’une ampleur sans précédent. Des 115 personnes présentes sur la plate-forme, onze sont d’abord portées disparues puis officiellement déclarées mortes. Les millions de litres de pétrole qui se sont échappés dans l’océan causent un désastre écologique sans précédent, en affectant l’éco-système, ainsi que l’économie locale. La plate-forme coule deux jours après le drame.. »

Pour conclure, le brillant récit ne manque pas de donner toutes les améliorations qui ont été jugées nécessaires en raison de la catastrophe. Certaines étaient imprévisibles et donc ces facteurs critiques ne pouvaient malheureusement pas être anticipés. C’était quand même une première avec un forage en mer à 2400 m. Les normes techniques auraient du être majorées.

Cependant, comme si souvent, la plus grande part des erreurs est humaine. Ce facteur est dur à maîtriser. C’est comme cela.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Deepwater_Horizon

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