L’ingénieur N. Tessla est un homonyme du célèbre chercheur. Il est amené à devenir un rédacteur régulier de librecritique.fr
D’une manière générale, il est assez désespéré quant à la situation « politique » en France et en Europe.
Il s’exprime ici, à l’occasion d’un échange libre, sur l’importance croissance des rappels de produits dont les infâmes « Pizzas Buitoni ».
Ing. N. Tessla :
Pizzas Buitoni et les autres : J’ai pris la décision de ne quasiment plus mangé à l’extérieur à cause de ça.
Il serait bon de faire un article sur les milliers de produits rappelés. J’ai regardé sur le site officiel, il y a plus de 4400 produits rappelés en ce moment. Je m’étonne que personne ne dise quoi que ce soit à ce propos. Il s’agit de produits très différents les uns des autres et avec des problèmes différents. Ce n’est jamais arrivé sur un tel nombre de produits et il n’y a aucune explication… on dirait que c’est comme si c’était normal, ça me choque un peu j’avoue.
Ces comportements ont commencés à devenir catastrophiques à l’automne dernier, je suis certain que ce n’est pas le printemps. La production de tous ces produits rappelés doit dater pour les plus vieux depuis cette période aussi et s’échelonne jusqu’à maintenant. Sinon on aurait ce phénomène tous les ans.
LibreCritique :
- 1) Bien entendu on pense toujours en premier lieu à la course à la rentabilité, qui fait qu’on peut passe au dessus de certaines obligations….
Mais tout cela n’est pas le propre du big business – ce week-end j’ai eu une grosse intox alimentaire avec une pizza de « XXX », diarrhées vomissements sanglants – cloué au lit. Je ne rentre pas dans le détail. Mais cela semble une Toxi-Infection Alimentaire collective (TIAC) caractérisée. « Elle est définie par l’apparition d’au moins 2 cas d’une symptomatologie similaire, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire. En France, elles sont à déclaration obligatoire »
Sans vouloir minimiser, et pour cause, j’ai donné.Je pense qu’il y a plusieurs autres facteurs.
- 2) Le devoir de précaution qui fait qu’on fait du zèle et qu’on rappelle souvent dès les premières inquiétudes.
- 3) La démocratisation de l’info (réseaux sociaux) plus rien n’est caché, tout le monde peut être détective.
- 4) Un mouvement anti-industriel qui ne laisse plus rien passer en regardant cela de près – pourtant ce sont les plus contrôlés.
- A noter que le sacro-saint Bio a beaucoup donné :
- Des graines bio germées venant d’une ferme allemande ont fait 33 morts et 3 000 personnes intoxiquées (2011, sans doute la plus grande hécatombe alimentaire de la dernière décennie.
- Présence de Listeria monocytogenes dans le jambon Carrefour bio (2019)
- 400 écoliers intoxiqués après avoir consommé des betteraves râpées bio (2010)
- de la mélanine est retrouvée dans du tourteau de soja bio certifié (2008)
- farine de sarrasin bio contaminé par du datura (2018, 35 personnes admises au CHU de Martinique en 2019)
- son de blé bio avec présence de mycotoxine DON (2014), etc.
- Les consommateurs exposés à ces produits pensaient consommer des produits sains et savoureux… https://www.alerte-environnement.fr/2020/06/05/parfois-le-bio-tue-qui-leut-cru/
Ing. N. Tessla :
J’ai malheureusement l’impression que c’est le facteur humain. Je le constate tout les jours, de plus en plus depuis quelques mois, je ne sais pour quelle raison, j’observe un nombre croissant de comportements dangereux sur la route, par exemple, parce que les gens ne font plus attention à rien.
Il faut être 2 fois plus vigilant. Je pense que c’est le signe qu’on arrive à la fin de notre cycle en occident… mais c’est mon interprétation et comment le prouver, il faudrait avoir accès au dossier du personnel, c’est un peu complexe.
