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Il faut plus de deux heures pour orchestrer cette vengeance jusqu’au-boutiste, si typique de western.

Steve McQueen est mi-blanc mi-indien Kiowa. Les deux parents sont affreusement torturés et tués par des brigands qui pensaient trouver des pépites d’or chez eux.

Désormais notre cow-boy frustre va devoir partir à leur recherche et les tuer un à un. Chemin faisant, ce personnage franc aux yeux bleus va être éduqué par les gens bienveillants qu’il rencontre.

Il arrive aisément à tuer la plupart des méchants. Un d’entre eux est emprisonné. Il va devoir faire une fausse attaque de banque pour être plus près de lui. Vous voyez le niveau d’obstination et d’invraisemblance !

Le dernier est comme il se doit le chef. C’est Karl Malden qui s’y colle. Il remplace Martin Landau qui a été éliminé dès le début de la traque.

Steve arrivera à ses fins en se faisant engager dans la bande. Il finira même par contenter la chèvre et le choux. Un curé joué par Raf Vallone l’ayant incité à la clémence, il laissera crever à petit feu le plus méchant. Il ne l’aura donc pas tué mais il aura assumé sa cruelle vengeance en le laissant souffrir le plus longtemps possible. Voilà pour la morale de cette histoire.

La prise de vue est belle. L’histoire est longue mais elle respire. Par contre le scénario est tellement monomaniaque qu’il en devient presque inquiétant. Il va falloir consulter, M John Michael Hayes !