Our Man in Marrakesh survient 10 ans après L’Homme qui en savait trop (film, 1956), ce film d’espionnage de Alfred Hitchcock bien plus intéressant.
Et pourtant le style, les lieux, les personnages, le coup du couteau dans le dos, tout cela se ressemble étrangement. Il y a aussi un naïf Tony Randall entraîné à son corps défendant. Bref c’est tout comme, avec le génie en moins et une décennie de retard.
L’histoire est peu crédible et n’a aucun intérêt. Par moment cela se voudrait une comédie. Mais à peu près rien ne fait rire. Et Herbert Lom gagne le pompon, c’est le chef d’un réseau. Et on s’attend à tous moments que ce commissaire Dreyfus de La Panthère rose de Blake Edwards ait un de ses tics nerveux des paupières. Il en était là deux ans avant en 1964.
Il y a plusieurs acteurs célèbres dans la distribution. Vous jugerez par vous mêmes. Les deux femmes principales sont craquantes et c’est la seule raison qui m’a amené à persévérer dans cet immense navet. Je me demande bien si mon indulgence n’est pas coupable et sexiste. Je vais aller me confesser.
- Tony Randall
- Senta Berger actrice autrichienne qui aura une très longue carrière – belle plante vivace de 25 ans ici.
- Terry-Thomas éternel britannique de service
- Herbert Lom bien connu en commissaire Dreyfus
- Grégoire Aslan
- Klaus Kinski habituellement bien plus fou
- Burt Kwouk
- Wilfrid Hyde-White autre anglais d’opérette
- Margaret Lee bien jolie anglaise
- John Le Mesurier troisième anglais tout comme on les imagine.