Paranoïa (2018) Soderbergh racolage anti-psychiatrie. 2/10

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Encore un film « psychiatrique » qui nous sort les clichés angoissants les plus putassiers qui soient.

Revu ici :

A en croire ce type de navets, la plupart des enfermés à l’asile le sont contre leur gré. Et rien n’est plus facile que de s’y faire piéger. L’argument simpliste est le suivant : plus vous vous rebellerez contre l’internement abusif, plus on estimera que votre violence mérite d’être endiguée par l’institution.

C’est le cercle vicieux le plus stupide du cinéma de genre, mais il a la peau dure. Il se répète de film en film, afin de bien faire frissonner les gens « normaux ».

Et si cela ne suffit pas, on agite la camisole chimique et les électrochocs. Effets assurés !

Les « fous » de cinéma qui se déplacent forcément comme des zombies, ce n’est pas non plus une manière respectueuse de traiter d’un sujet si sérieux.

Il y en a vraiment marre de ces dangereuses âneries. Les autorités devraient imposer des avertissements à des films si univoques. On le fait bien pour le moindre soupçon d’animal blessé, on pourrait bien avoir de égards pour de pauvres malades.

La folie est quelques chose de trop sérieux pour être confié à des gens juste “normaux”.

Comme le film pédale dans la semoule, le concepteur nous rajoute des éléments qui vont dans le sens d’un complot généralisé. Avec en plus un harceleur qui parvient sans difficulté à venir embêter l’héroïne sur les lieux. Il lui suffit de se déguiser en soignant et tout le monde n’y voit que du feu. Les personnels de psychiatrie, qui ont fait de longues études spécialisés, doivent hurler à la trahison sur leur chaise (faut-il pour autant les enfermer eux aussi?)

Et je ne parle même pas de la honte des produits placés ( iPhone 7 Plus ), et dans le film, et dans l’argument publicitaire d’un long métrage fabriqué avec ce modeste (immodeste ?) outil.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFa_(film,_2018)

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