Tonie Marshall nous fait là un bien mauvais film.
- Tout n’est pas perdu pour elle, car elle se rattrapera plus tard avec Vénus beauté (institut) (1998) – Pour mémoire, il faut rappeler qu’elle a sévi dans les années 80 dans les exécrables Merci Bernard et Palace de Jean-Michel Ribes.
On a donc ici une Anémone de 44 ans qui est déjà bien désagréable. Elle prend le monde comme il vient, avec le sérieux égoïsme de ces années là. Elle n’est pas attirante, mais elle s’en fiche. Ce « machin » entre deux âge, nous fait la femme libérée à petit braquet et grande gueule. Une sorte d’héritage de l’extrême gauche qu’elle connait bien dans la vraie vie (Mélanchon).
Elle est arrivée à un stade assez avancée de l’emmerdeuse et elle doublée ici d’une curieuse bisexualité. Dans la version homosexuelle, c’est Christine Boisson qui doit la supporter (mouvance gilets jaunes).
En clair, elle fait ce qu’elle veut et se fout pas mal des autres.
Son fils file un mauvais coton. Il n’est pas avec elle. Elle s’est totalement désintéressée de lui dès la naissance. Elle se découvre une vocation tardive de mère. Elle doit à présent se confronter à la réalité. Elle le fait sur le mode copain.
De part son métier de détective privé elle est amené aussi se situer sur un problème immobilier, façon méchant promoteur, un thème très à la mode jadis. La boucle est bouclée puisque son ancien mari est mouillé dans cette affaire.
C’est lourd, grossier et désagréable. Tonie Marshall a inventé la pseudo-comédie grinçante, mal équilibrée et mal jouée.
A oublier.
ps: on fume beaucoup dans ce film. Anémone nous a quitté en 2019 pour un cancer du poumon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pas_tr%C3%A8s_catholique
- Anémone
- Michel Roux
- Roland Bertin
- Christine Boisson Christine Boisson traumatisée par une mère incestueuse
- Denis Podalydès
- Grégoire Colin
- Michel Didym
- Micheline Presle
