Persée l’invincible (1963) 4/10

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Invincible ? Tant mieux pour lui, moi j’ai été vaincu à plate couture dès le premier quart d’heure.

Richard Harrison

Voilà un péplum pseudo-mythologique de plus. Ce genre cinématographique a juste pour fonction de nous montrer un surhomme capable de vaincre des monstres en pagaille et de s’affirmer parmi des siens hostiles. La routine quoi !

Un des principaux problèmes vient du fait que les trucages d’avant les images de synthèse, paraissent désormais navrants. Les Méduses ou Gorgones et les dragons font plutôt rire. Les décors en bois et cartons pâte également.

Gamin, on pouvait croire à cette fadaise d’un être humain à la force décuplée (10x). Que dis-je, multipliée par 100 ou 1000 ! Un gars comme cela est capable de pousser la colonne d’un temple pour le faire s’effondrer. C’est quand même un exploit. Mais quand la colonne rebondit comme si elle était en caoutchouc, cela coupe l’imagination à un rationaliste de base.

Mais dans le temps, il était facile alors de s’identifier un tant soit peu au héros ou de s’en faire un ami protecteur (virtuel).

Mais là franchement c’est inregardable. Cela faisait sans doute davantage rêver bien avant, pendant le règne de Mussolini, avec ses fantasmes d’Empire Romain.

Mêmes les jolies filles n’accrochent pas (spectateurs mâles). Quant aux beaux musclés luisants, je pense qu’ils ont fait leur temps (qu’en pensent nos spectatrices ?).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pers%C3%A9e_l%27invincible

Richard Harrison
Anna Ranalli
Arturo Dominici
Elisa Cegani
Leo Anchóriz

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