Rapt. Dirk Bogarde gentil méchant. Crichton. 6/10

Le réalisateur nommé Crichton, s’est livré à un curieux exercice de style.

L’histoire est simple. Dirk Bogarde est un criminel occasionnel. Il vient de supprimer l’amant de sa femme. Mais il a un bon fond. C’est en tout cas le message que l’on veut nous faire passer.

  • Son jeu ambigu, qui fait son succès en général, n’est pas très approprié ici.

Jon Whiteley est un gamin de 6-7 ans, apparemment inoffensif, mais qui a provoqué un incendie par inadvertance. C’est un orphelin traité durement par la famille d’accueil.

  • Ce petit bonhomme ne se débrouille pas si mal à l’écran. Même si la post-synchronisation française ne lui rend pas justice. Il a brillé dans l’excellent Les Contrebandiers de Moonfleet, trois ans plus tard.

Ils se sentent coupables tous les deux, mais chacun de leur côté. Le sort les réunit dans leur cavale. Vu de lui cela ressemble à un kidnapping. Mais en réalité, le gosse colle aux baskets du grand paumé. Les deux ont faim et n’ont pas de quoi survivre.

Ce foot-trip se terminera en épuisant un dilemme cornélien. Bogarde se résout à renoncer à s’enfuir car le petit est tombé malade et nécessite des soins urgents. Il se livrera, la suite se passe au-delà du générique final.

Beaucoup de pathos et de sentimentalité, mais pas tellement d’idées. Ce ne sont pas les bons ingrédients d’un thriller de qualité. Mais cela colle si l’on se limite à faire un très modeste mélo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapt_(film,_1952)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jon_Whiteley

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dirk_Bogarde

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